Moustapha Niasse, coordonnateursage et efficace

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Le coordonnateur d’une rencontre aussi importante et complexe que Dialogue national, ne peut réussir
sa mission qu’en restant ouvert, attentif et respectueux de toutes les sensibilités, cultivant une patience,
à toute épreuve, pour faciliter les échanges constructifs entre tous les acteurs.

Moustapha Niasse a l’immense expérience nécessaire, la discipline
impérative, la compétence qui s’impose et l’autorité intellectuelle saluée par
tous.
C’est pour quoi, dès le lendemain du discours
d’ouverture du Dialogue national, par le Président de la République, Macky Sall, il mène
son travail de coordonnateur, sans désemparer.
Les 9 commissions (avec des sous-commissions) ont été reconstruites et mises dans les
conditions de travail les meilleures pour reprendre leurs travaux interrompus par la crise
sanitaire de la Covid-19.
Des remplacements et ajustements se sont
imposés et ont été faits, de nouveaux entrants
accueillis, une nouvelle dynamique insufflée
et des résultats probants obtenus, déjà, à miparcours, au moment où ces lignes sont
écrites. En effet, les termes de référence que
le président Macky Sall avait laissés le soin
aux acteurs d’élaborer, l’ont été, après seulement deux jours de discussions franches
et fructueuses.
Les acteurs du Dialogue national « se sont
projetés sur le moyen et le long terme, audelà des échéances électorales, avec pour
seule boussole les intérêts supérieurs du
pays».
L’objectif étant de « consolider les acquis démocratiques, en oeuvrant pour de nouveaux
consensus »
Aucun sujet n’étant tabou, les acteurs vont
discuter de l’Autorité en charge des Elections,
du bulletin unique, de la caution, du rôle et
de la place de la justice dans le processus
électoral, du contrôle du fichier électoral, de
la question du parrainage, des candidatures
à l’élection présidentielle, du cumul des fonctions de président et de chef de parti, le financement des partis, le mode de désignation du chef de l’opposition, de la rationalisation du calendrier électoral, de la
communication et des réseaux sociaux, entre
autres.
Le travail avance très vite, parce que tous les
consensus déjà obtenus, lors du « premier
dialogue » sont « capitalisés ».
Il y a une volonté sincère d’aller vite et bien,
de manière responsable et lucide.
Les urgences sociales et politiques dictent
un tel engagement dont il faut se féliciter.
Le Dialogue national fait honneur au Sénégal,
pays libre, démocratique, capable de résoudre ses problèmes, en faisant appel aux vertus
ancestrales de son peuple, à la sagesse des
Anciens et à ses ressources humaines d’une
qualité exceptionnelle.

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