L es élections municipales et locales prévues le 1 er décembre sont reportées. Elles seront organisées « au plus tard le 28 mars 2021 ». Ainsi en a décidé l’Assemblée nationale, par vote, en session plénière le 19 novembre. Il s’agit d’un choix lucide, ayant fait l’objet d’un large consensus pendant les premiers moments du dialogue national en cours. Après l’élection présidentielle du 24 février remportée haut la main par le président Macky Sall, dès le premier tour, l’idée de reporter les élections locales a immédiatement germé, pour des raisons de simple bon sens. En effet des questions importantes liées à la mise en œuvre du système des parrainages et des montants des cautions pour les candidats ne pouvaient être réglées, de manière satisfaisante, pour tous les acteurs, à la va vite. Le dialogue national a pour but de trouver des points de convergence, sur tous les sujets, afin que les joutes électorales soient plus apaisées. Macky Sall a institué le dialogue national pour renforcer la démocratie sénégalaise. Il ne subit aucune pression et, il est heureux que l’immense majorité de l’opposition le comprenne comme cela et accepte de répondre à son appel. Lors du débat parlementaire, un député a même suggéré « la mise sous délégation spéciale » des mairies et a permis au ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye de faire remarquer que c’est une option démocratique que le chef de l’Etat aurait pu mettre en œuvre. Il a choisi de ne pas le faire car « l’opposition se serait retrouvée avec, peut-être zéro mairie». C’est dire que la volonté de consolider les acquis démocratiques n’a jamais été prise en défaut chez Macky Sall. Le député Cheikh Abiboulaye Dièye qui a affirmé s’opposer au report des élections locales s’est vu rappeler ses déclarations antérieures lorsqu’il a bénéficié d’un report et qu’il s’en était délecté pendant longtemps. Son argumentation en a pris un coup, tout comme sa crédibilité. M. Dièye est un des rares députés de l’opposition à rejeter le dialogue national, en proie à une rancœur qui continue de le consumer. Il partage ce triste sort, avec Ousmane Sonko qui s’enlise dans le déni de réalité et la fuite en avant dans l’affabulation. Ces deux-là sont de plus en plus isolés, au sein même de l’opposition. Car nul ne peut défendre l’indéfendable et en faire un cheval de bataille politique, entrainé dans une course absurde, car sans finalité autre que le buzz pour le buzz. Ainsi donc le report des élections locales est acté légalement. Il appartient aux acteurs engagés dans le dialogue national de se concerter et de proposer de nouvelles dates consensuelles, pour une organisation transparente des scrutins. Au plus tard le 28 mars 2021. L’Assemblée nationale vote le report des élections locales ❒ Par THOMAS LUCKO Le ministre du tourisme Alioune Sarr a pris le taureau par les cornes pour présenter le Sénégal sous son meilleur jour aux professionnels du tourisme réunis dans la capitale française, à l’occasion du Top Resa. Un stand de grand… standing a été réservé pour accueillir un public séduit par l’offre touristique du pays de la Teranga. Faut-il rappeler que 47 % des touristes qui visitent le Sénégal sont des ressortissants de l’Hexagone, un marché essentiel pour les tour operators et autres hommes d’affaires qui travaillent dans ce secteur qui est la « deuxième mamelle économique » du pays du président poète. Il faut saluer la forte présence des promoteurs locaux qui se sont mobilisés et ont fait le déplacement à Paris. L’édition 2019 du Top Résa est un réel succès pour le ministre du tourisme Alioune Sarr qui a démontré qu’il avait bien pris ses marques et, élaborer sa stratégie pour redynamiser le secteur touristique, en allant à la rencontre des consommateurs et des professionnels. Assurément le moment est à la redynamisation qui exige engagement, détermination, savoirfaire et rigueur. SALON TOP RESA 2019 Le Sénégal fait forte impression à Paris Spéc
