De 282 milliards de FCfa d’engagements, Paris va passer à 317
milliards de FCfa pour soutenir le Pse. C’est l’une des retombées du séjour de Valls au Sénégal.
« La République française avait pris l’engagement d’assister la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent autour d’un volume de 282 milliards de FCfa comme accompagnement. Cet engagement sera porté à 317 milliards de FCfa avec les deux conventions que nous avons signées entre l’Afd et l’Etat
du Sénégal », a confirmé le Premier ministre sé- négalais, Mahammad Boun Abdallah Dionne, au sortir de son conclave avec Mannuels Valls. La coopération économique et financière entre Paris et Dakar, au-delà des questions de paix et
de sécurité, se porte de manière exemplaire.
« Nous voudrions exprimer notre gratitude aux autorités de la République française pour la singularité qu’elles ont voulu accorder au Sénégal en matière de coopération », a dit M. Dionne lors d’un point de presse co-animé avec le Premier
ministre français. « L’avenir, c’est toujours autour du capital humain, mais c’est aussi davantage d’initiatives privées, d’investissements qui sont attendus autour de projets comme le Train Express Régional (Ter). D’un coût de 189 milliards de FCfa, ce projet va être réalisé par des entreprises fran-
çaises. D’autres nouvelles infrastructures de chemin de
fer et d’autoroutes sont attendues. Des investissements sont aussi attendus dans l’agrobusiness.
« Le président de la République prône la solidarité dans la croissance pour davantage d’emplois dans la cohésion sociale. Ces emplois, nous allons les chercher dans les projets à haut potentiel de création d’emplois avec notamment l’ouverture
d’un deuxième club méditerranée, la réserve Saraba. Ce sont 1000 emplois qui sont attendus. Des métiers du tourisme avec l’académie Accor pour professionnaliser davantage les jeunes dans le secteur du tourisme » , a assuré le Premier ministre
sénégalais. Il a soutenu que l’économie du Sénégal se porte
bien avec un taux de croissance de 6,5 %. « Demain, avec tous les investissements attendus du secteur privé national et le secteur privé français, il y aura davantage de croissance et de valeur ajoutée », a expliqué le Premier ministre qui a
ajouté que la coopération entre les deux pays peut être renforcée à travers l’exploitation du gaz et du pétrole découverts au Sénégal. « Que les entreprises françaises puissent arriver dans la mise en exploitation qui va arriver. Nous attendons la production de gaz dès 2021. Idem pour le pé- trole. Ce sont des boulevards qui sont ouverts pour le secteur privé national et international qui ose entreprendre, faire confiance à notre pays »,
a conseillé M. Dionne