LUTTE CONTRE LE CANCER Les Premières Dames du Groupe Afrique de l’OCI au front

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Du 1er au 02 août 2018, s’est tenu à Ouagadougou, au Burkina Faso, un séminaire de haut niveau de « promotion de la sensibilisation à la lutte contre le cancer et les programmes de plaidoyer dans les Etats membres du groupe Afrique de l’Organisation de coopération islamique (OCI) ». Cette initiative est de la Première Dame du Burkina Faso, Mme Sika Kaboré, en collaboration notamment avec le Bureau régional du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA).

Durant ces deux jours, les nombreux participants dont des journalistes, membres du Réseau des journalistes en santé et population (Rejsapop) présidé par Alassane Cissé du Sénégal. Le cancer considéré comme un problème majeur de santé publique dans tous les pays était au centre des discussions. Cette maladie est la deuxième cause de décès dans le monde avec environ 8,8 millions de morts en 2015, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Des initiatives sont prises dans une dynamique de solidarité et de mise en synergie des expertises et la mutualisation des ressources. Une journée spéciale a regroupé les experts des pays africains membres de l’OCI. Un des objectifs de la rencontre était d’identifier les voies et moyens par lesquels les Premières Dames pourraient renforcer leur rôle de leadership pour lutter efficacement contre le cancer. « Près d’un décès sur 6 dans le monde est dû au cancer. Environ 70% des décès par cancer surviennent dans les pays à faible revenu ou intermédiaire. Cette situation est, tout particulièrement critique en Afrique où environ 80 % de ses 1,2 milliard de personnes n’ont aucun accès à la radiothérapie, ni aux services cancérologiques », constate l’OMS. Le ministre burkinabè de la Santé, Nicolas Meda s’est appesanti sur les statistiques de l’OMS soulignant que les Maladies non transmissibles étaient responsables de 25 % des décès en Afrique. Ce taux est passé à 40 %, il y a dix ans. De l’avis de l’OMS, le nombre de nouveaux cas de cancer est en pleine croissance, passant de 12,7 millions en 2008 à 14,1 millions en 2012, précise le ministre de la Santé du Burkina. La mortalité et la morbidité doubleront d’ici 2030, à cause du cancer en Afrique, si des programmes adéquats de lutte ne sont pas mis en place, a-t-il révélé.

 LE BURKINA FÉLICITÉ PAR MABINGUÉ NGOM

 Il s’est félicité de la forte présence des experts, avant d’espérer que le partage des connaissances et d’expériences des différents pays aboutisse à des conclusions qui sauront orienter les décideurs, pour renforcer la lutte contre le cancer et initier des actions communes à mettre en œuvre en Afrique. Le Directeur régional Afrique de l’Ouest et du Centre de l’UNFPA, le Sénégalais Mabingué Ngom, participant à la rencontre de Ougadougou a été reçu par le Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Alassane Bala Sakandé. A l’issue de l’audience, Mabigué Ngom est revenu sur la place importante qu’accorde le Burkina dans la lutte contre le cancer. Il a remercié les autorités du Faso pour les efforts consentis dans la capture du Dividende démographique avant de se réjouir de l’initiative de Mme Sika Kaboré, pour son engagement dans le cadre du plaidoyer et de la promotion des programmes de lutte contre le cancer au Burkina. Le séminaire de haut a réuni des Premières Dames des pays membres de l’OCI, des partenaires techniques et financiers dont l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la Banque islamique de développement (BID) et de nombreux experts reconnus.

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