Le Conseil constitutionnel du Sénégal publiera la liste officielle des candidats à la présidentielle du 24 février 2019 le 21 janvier prochain.
Tout laisse croire que ni Karim Wade, ni Khalifa Sall n’en feront partie.
Le premier n’est pas inscrit sue les listes électorale et n’a pas de carte d’électeur.
En outre l’épée de Damoclès du paiement de 138 milliards de FCFA d’amende(suite à sa condamnation à 6 ans de prison ferme et de 138 milliards d’amende) reste suspendue au-dessus de sa tête.
Cela n’est pas étranger aux annonces de retour jamais concrétisées jusqu’ici.
Khalifa Sall,lui avait encore des illusions qui viennent de s’envoler avec sa condamnation définitive actée par le rejet de son pourvoi en cassation par la Cour suprême le 3 janvier 2019.
Ses avocats et soutiens affirment le contraire et « brandissent le rabat d’arrêt » comme ultime moyen de retarder l’échéance pour lui permettre d’être candidat à la présidentielle.
Mais un tel scénario n’est pas crédible.
Condamné de manière définitive(la cour suprême est bien le lieu où tout s’arrête),Khalifa Sall est hors course. Il aura purgé bientôt 2 ans et il lui en restera 3 autres parce qu’il est condamné à 5 ans de prison ferme pour, entre autres « escroquerie portant sur les deniers publics, faux et usage de faux ».
Il n’a pas nié les faits mais s’est défendu en affirmant que l’argent qu’il a pris était « des fonds politiques »
Le tribunal correctionnel a balayé cette affirmation et l’a condamné à 5 ans de prison ferme. La cour d’appel en a fait de même et a confirmé la sentence.
Enfin la Cour Suprême a rejeté son pourvoi en cassation/.
La boucle est bouclée et ses avocats amusent la galerie et vont alimenter un débat médiatique sans consistance jusqu’au 21 janvier et la publication de la liste officielle des candidats à la présidentielle .
Karim Wade et Khalifa Sall sont victimes de leurs propres actes et ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes.
Ils ont fauté et ont subtilisé l’argent public, celui des contribuables sénégalais et sont condamnés à payer .
Ils vont rembourser l’argent volé et subir les rigueurs de la loi qui les privent de leurs droits civils et politiques pour le moment.
L’option théorique d’un soutien de Karim Wade à Khalifa Sall tombe donc à l’eau.
Deux « non-partants » ne peuvent se soutenir dans un épreuve qu’ils ne vont pas disputer. Elémentaire mon cher Watson, dirait l’autre.