La descente aux enfers de Idrissa SECK constatée en 2012 (il est arrivé 5eme avec 7,86 % des voix alors qu’il était 2éme en 2007 avec 14,93 %) va se poursuivre en 2019. Parce que le candidat de Rewmi a vendangé toute sa crédibilité. Il s’est engagé dans des actes suicidaires en changeant de confrérie et en initiant un débat sur l’Islam, sans aucune once de connaissance en la matière et sans même de la simple lucidité. Après sa bourde et le tollé mondial qu’elle a suscité, Idrissa a senti le vent du boulet et s’est emmuré dans un silence assourdissant. Pour une fois il avait compris que son arrogance lui avait joué un mauvais tour dont il ne pouvait plus se relever. C’est pourquoi sa campagne pour les parrainages à minima a failli lui coûter une non qualification. La passion n’y est plus, conscient qu’il est du rejet dont il fait l’objet dans le pays. Ceux qui décident de le soutenir comme Pape DIOP et Haguibou SOUMARE sont comme la corde qui soutient le supplicié. Comme le dit un grand homme politique : « on ne soutient que des hommes qui tombent ». Idrissa SECK est en chute libre. Rien ni personne ne peut le sauver de lui-même, de ses frasques, de ses insuffisances. Cette fois–ci sa chute risque d’être définitive.