«La pureté c’est un idée de Fakir et de moine» affirme Jean Paul Sartre dans Les Mains Sales . A juste raison. Issa Sall, avec son parti islamisant se trompe de pays car le Sénégal est une république laïque. En jouant avec les mots et encore davantage avec les analphabètes, cette formation est dangereuse pour la démocratie. Elle prospère avec des «Dahiras» et lave à grande eau les esprits peu enclins à l’argumentation critique. Autrement les déclarations à la fois tonitruantes et sans rimes ni raison de «leur guide moral» les auraient poussés à claquer la porte du «PUR» et celles des «Moustarchidine». C’est pourquoi l’école républicaine doit jouer son rôle pour éduquer les citoyens, les «conscientiser» comme on dit pour les éloigner de ceux qui s’arrogent le monopole de la vérité, de la foi et de la «pureté». Ces gens-là ne sont pas des démocrates, ce sont des opportunistes manipulateurs. L’informaticien Issa Sall est un faire-valoir, le vrai patron c’est Moustapha SY qui ne s’interdit aucune contradiction dans des discours ténébreux. Il se veut gourou et /ou maître coranique, esprit universaliste et encore mais ne peut convaincre dans un débat d’idées structuré par la Raison. Accepter de se soumettre à quelqu’un comme lui c’est abdiquer sa raison et on ne peut faire confiance à quelqu’un sans passer au tamis du discernement et de la lucidité son comportement. Issa Sall est un candidat qui avance masqué. Il faut que les citoyens connaissent son vrai visage.
