La collecte des parrainages avait démontré la supériorité absolue du candidat Macky Sall, placé surl’orbite du succès parla coalition Benno Book Yakaar (BBY) qui a réussi l’exploit de rassembler près de deux millions sept cent mille parrainages.

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Sur un total d’environ 6.683.043 d’électeurs inscrits, La victoire était assurée carle taux de participation ne pouvait être estimé à plus de 70 %. Il a atteint 66 % et c’est un record, car en 2012 il n’était que 51 %. Mais ce sursaut citoyen, qui mérite d’être salué, a favorisé plutôt Macky Sall qui a obtenu 2 555 426 voix sur un total de 4 800 000 votants soit 58,26 %. Celui qui est classé second n’obtient que 20 % (Idrissa SECK) avec, presque trois fois moins de voix que le vainqueur. Ousmane SONKO qui monte sur le podium avec 15 % réalise, certes une percée mais grâce au vote ethnique Diola qu’il a sollicité et obtenu. Que le Fouta ait voté à 90 % pour Macky SALL peut aussi être interprété comme ethnique. Mais, dans ce cas-là, il faut y ajouter Nioro qui a voté à 80 %, Fatick à 79 %, Kaffrine à 74 %, Linguère à 73 %, Kaolack à 70 %, en faveur de Macky SALL . A l’évidence, le vote en faveur de Macky SALL ne saurait être réduit à une grille de lecture ethniciste. Contrairement à SONKO qui n’a des votes majoritaires qu’en Casamance. Parce que le Poular qu’est Macky SALL est aussi un fils de Fatick où il est né, un enfant du Sine et donc un métis culturel. Aucun autre candidat n’avait cette chance inouïe. SONKO, sur qui Jean Marie BIAGUI attirait l’attention sur sa démarche ethniciste avec le slogan « OLOLI » (entre nous) aurait dû lire cet article qui précisait qu’une telle approche du fait de l’électorat limité de la Casamance, ne pouvait prospérer. Et n’a pas prospéré. En vérité ses saillies ethnicistes mises en exergue par une certaine presse ne peuvent pas expliquerl’issue du scrutin caril n’y a pas un bloc ethnique qui puisse s’imposer, seul, au Sénégal. Et, encore la délimitation de tels blocs ethniques relevait de calculs incertains,tellement le métissage entre les ethnies est au fondement du creuset culturel qu’est l’espace Sénégambien. Les paroles comme «Needo ko bandum » ou « Ololi » ou encore « Niit Mbokam » ne verrouillent pas une appartenance ethnique au point de mettre en exergue une clôture hermétique. Dans quelle ethnie faudrait-il classer les familles SY de Tivaouane etMBACKE de Touba ? Etle 2eme Président du Sénégal dontla mère est Poular et le père Sérère si on s’en tient au patronyme. La caractérisation ethniciste aboutit à une impasse sociologique et politique au Sénégal. Elle n’est pas une grille de lecture pertinente et ne permet pas de comprendre comment Macky SALL a tissé son triomphe électoral. Tout s’estjoué depuis le début du septennat, un mandat qu’il a mené tambour battant en lançant des projets pharaoniques et, en veillant à ce qu’ils soientréalisés effectivement : Ila Touba, les multiples réalisations à Diamniadio, le Pont sur la Gambie, l’Aéroport de DIASS (qui n’était réalisé qu’à 30 %), l’Arène nationale de lutte, l’Autoroute prolongeant la VDN, le TER, le Musée des Civilisations noires, les centaines de kilomètres de routes et de pistes rurales dans les régions, les établissements sanitaires, les pavillons universitaires, les lycées, les collèges, les écoles maternelles et primaires, etc. Le bilan est hors norme et les opposants ont tout tenté pour le passer sous silence. En pure perte Comme le nez au milieu du visage, il s’impose au regardetpousse à ladéprime les candidats de l’opposition qui savaient en leur âme et conscience qu’ils n’avaient aucune chance contre Macky SALL

La campagne électorale fut pourle candidat de BBY, une tournée triomphale, un tour d’honneur, pour un vainqueur en puissance, porté par une dynamique du succès que personne ne pouvait bloquer. Les Fakes news et les dénis de réalité n’y ont rien pu. Les vaines contestations et les commentaires sur de thèmes dépassés comme les parrainages et le fichier électoral, ou encore l’organisation des élections ont fini par consacrerla perdition des opposants etl’inanité de leur projet électoral. Aucun d’entre eux n’a déroulé un programme crédible, encore moins élaboré une argumentation pertinente pour espérer déstabiliserle candidat de BBY et/ ou retournerl’opinion. L’échec cuisant des opposants est aussi lié à leur postulat selon lequel : « l’opinion publique couvait une colère sourde qu’elle allait exprimer dans les urnes. » Cet espoir – qui ne repose sur aucune analyse sérieuse – a été déçu. A Dakar où l’emprisonnement de Khalifa SALL, ex Maire de la capitale aurait pu susciter une telle colère, rien de tel ne s’est produit. Macky SALL a gagné partout à Dakar, y compris à Grand-Yoff le fief supposé de Khalifa SALL. Le choix affiché par ce dernier en faveur d’Idrissa SECK pourrait expliquerle désaveu qu’il a subi. Car les socialistes qui constituent l’électorat de base de Khalifa SALL ne peuvent pas voter comme des godillots pour un homme qui a symbolisé tout ce qu’ils abhorrent : l’arrogance, la méchanceté, l’incompétence et qui a marqué d’une empreinte ténébreuse les premières années de Wade au pouvoir. Cet homme dont les comportements et les déclarations sur l’Islam l’ont définitivement disqualifié aux yeux de l’immense majorité des Sénégalais. Les autres candidats que ce soient Sonko, Madické et Issa Sall soufrent d’handicaps lourds de manque de stature, d’incompétence et ont été traités durement parles électeurs. Sonko n’a capitalisé que sur le vote Diola et a été laminé partout d’ailleurs dans le pays. Toutefois sa percée en Casamance est aussi liée à la léthargie des responsables locaux qui soutenaient le candidat de BBY et qui n’ont pas mouillé le maillot. Ils n’ont même pas organisé un meeting de clôture. Ces gens-là ont déçu et ne méritent aucune récompense politique. Ils ont laissé naitre un monstre dans leur région, à eux de le combattre pendantles élections locales du mois de décembre prochain. Sonko mérite d’être ciblé car c’est quelqu’un de dangereux, un fasciste en puissance, comme les journalistes qu’il a menacés et ses militants qu’il a chassés comme des malpropres peuvent en témoigner. Le journaliste Dame BABOU lui a consacré un article très instructif qui révèle sa face cachée de salafiste. L’homme ment comme il respire et n’a aucune compétence dans le domaine du pétrole. Il fautreconnaîtrequeBBY ne l’apas combattu assez tôt et n’a pas fait face efficacement contre ses Fakes news. Il faut continuerle combat et ne laisser aucun répit à ce menteur doublé d’un mythomane. Ses mensonges et son populisme font de graves dégâts dans les réseaux sociaux. Une lutte de tous les instants s’impose pour faire échec encore et encore à cet homme qui est une menace pour la démocratie. La victoire éclatante de Macky SALL constitue aussi un désaveu cinglant à l’égard de Sonko et d’Idrissa Seck qui ont des démarches similaires, sanctionnées négativement par les citoyens qui ne sont pas tombés dans le panneau. Si Idrissa SECK a son avenir politique derrière lui, Sonko, s’il n’est pas combattu efficacement, pourrait encore faire mal en Casamance. Les citoyens lucides de cette partie du pays en ont conscience et vont certainement agir en conséquence. Pour en revenir au triomphe de Macky SALL, il estle fruit d’un travail de fond qui a mobilisé tout BBY. Macky SALL, lui-même, était à la baguette, il a mouillé le maillot et n’a laissé place à aucun hasard. Il a donné le-là et payé de sa personne. Il a mené campagne dans toutle pays et comme le laboureur de la fable le conseillait à ses enfants s « n’a laissé aucune place où la main n’a passé et repassé ». Les seules réalisations infrastructurelles, aussi spectaculaires qu’elles fussent n’auraient pas suffi pour le faire réélire. Il a fallu aussi mener des actions sociales d’envergure pour faire face à l’extrême pauvreté et à la précarité qui touchent certains segments de la population. Les bourses de solidarité familiale, la CMUet la DER ont apporté la solution en soulageant les populations les plus démunies. Les campagnes agricoles remarquables de ces dernières années ont aussi contribué à consolider le terrain social. Et si, la pluviométrie satisfaisante est un don du ciel, les paiements à temps des achats des récoltes records d’arachides par exemple (fin les bons impayés) et le prix fixé à 210 Francs le kilo (supérieur au marché) sont à mettre à l’actif de Macky SALL. Les paysans l’ont remercié et l’ont plébiscité dans les urnes. Dans le monde rural les scores sont soviétiques car le candidat de BBY, a mis le paquet 7 ans durant pour satisfaire les besoins des citoyens. Des transformations importantes ontfini par conquérir les cœurs et les esprits. Ici comme dans le reste du pays Macky SALL a mené une action efficace pourrésoudre les problèmes auxquels étaient confrontés ses compatriotes. Les délestages sont devenus de vieux souvenirs, les inondations aussi. Les problèmes récurrents de coupures d’eau ont été résolus, à chaque fois avec rigueur et rapidité. Et, auparavant les bonnes informations ont été données au public et à la presse. Ingénieur de formation, Macky SALL n’a pas laissé place à l’improvisation et encore moins à l’informel comme son prédécesseur. Il a veillé au grain comme Chef de l’Exécutif et premier acteur de sa campagne électorale. Son épouse Marième Faye SALL n’a compté ni son temps ni ses efforts, notamment à Dakar où elle a mené campagne dans chaque quartier. C’est une première pour une … Première dame au Sénégal. Le courage politique de Marième Faye SALL a été payant, car même ceux qui affichent une certaine méfiance, ont fini par être séduits par cette dame simple et rigoureusement engagée derrière son mari. Ses actions sociales multiformes ont aussi conquis beaucoup de citoyens électeurs. On le voit, la dynamique du succès de Macky SALL est un fleuve alimenté par de nombreux affluents qui ont renforcé et augmenté son débit, pour en faire un torrent qui a noyé tous ses opposants. L’affluence qu’on a constatée durant tous ses meetings, ne trompait pas. Il y avait le candidat de BBY sur un piédestal et tous les autres au bas de l’échelle. Au finish il ne pouvait pas y avoir photo, ce fut un coup-ko prévisible, prévu et réalisé. Avec maestria et panache. Dans une transparence absolue.D’ailleurs lesProcès-verbaux publiés dans la presse nationale et internationale ne laissent subsister aucun doute. Ils sont dûment signés parles représentants de tous les candidats, dans chacun des bureaux de vote, surles plus de 15 000 comptabilisés, répertoriés et communiqués à tous parle Ministère de l’Intérieur. Les choses sont claires et limpides (« crystal clear» disent les Anglosaxons) et c’est pourquoi les propos lamentables des mauvais perdants sont à dénoncer avec rigueur. Ces gens-là sont indignes de confiance et les électeurs ne s’y sont pas trompés en leur donnantla portion congrue. Comment nier l’évidence ? Comment s’accrocher à la fable d’une tricherie fantasmée ? Si tel était le cas, pourquoi le « Peuple du 23 Juin 2011 » ne s’est-il pas soulevé ? Plus personne ne peut voler des élections au Sénégal et tout le monde le sait. Ces opposants sont lamentables et doivent être traités comme tels. Le fair-play est une marque de grandeur.N’est pas grand qui veut. Macky SALL a gagné, hautla main etpersonne ne peut ternir sa victoire. Il a triomphé dans 12 régions sur 14 et 40 départements su 45. Il a obtenu plus de 58 % des suffrages et fait mieux queWade lors de sa réélection en 2007, au premier tour. Le défi du premier tour a été relevé avec pugnacité, élégance et panache. La démocratie sénégalaise est sortie renforcée de l’épreuve etle monde entier a encore salué sa maturité et son dynamisme. C’est ce qu’il faut retenir et saluer la performance de Macky SALL qui va entamer un second mandant de tous les espoirs.

tout s’estjoué depuis le début du septennat, un mandat qu’il a mené tambour battant en lançant des projets pharaoniques et, en veillant à ce qu’ils soientréalisés effectivement: Ila touba, les multiples réalisations à Diamniadio, le Pont surla Gambie, l’Aéroport de DIASS (qui n’était réalisé qu’à 30 %), l’Arène nationale de lutte, l’Autoroute prolongeantla VDN, le ter, le Musée des Civilisations noires, les centaines de kilomètres de routes et de pistes rurales dans les régions, les établissements sanitaires, …

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