L’impasse politique

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Arrivé second de la Présidentielle, Idrissa Seck a obtenu presque 3 fois moins de suffrages que le Président Macky Sall. Il a eu un score en tape à l’œil, en ayant rallié à sa candidature les personnes les plus haineuses comme AbdoulMbaye,CheikhHaguibou Soumaré, Khalifa Sall, Barthélémy Dias, Amsatou Sow Sidibé, Pape Diop, Mamadou Diop Decroix, Mamadou Lamine Diallo, etc. Des statisticiens qui ont travaillé avec Moubarack Lô ont affirmé que son score personnel tourne autour de 5 %, les 15 % autres sont la conséquence des soutiens de Khalifa Sall et du vote des ultras du PDS qui ont refusé de boycotter. Il y a aussi la main de certains intrigants, notamment dans le département de Mbacké et la région de Diourbel.\ A Thiès, c’est le manque d’unité et de pugnacité des leaders de BBY qui lui ont permis de remporter le département. Ses succès électoraux s’arrêtent là. Il doit s’interroger pour savoir pourquoi l’électorat PDS n’a pas voté massivement pourlui, pourquoi une faible partie des pros – Khalifa l’a suivi ? Pourquoi il n’a pas pu unifier l’opposition ? Les réponses à ces questions s’enracinent dans son passé, lorsqu’il étaitle tout puissant Premier ministre de Wade. Son arrogance l’avait poussé à se faire tellement d’ennemis au sein du PDS qu’il a fini par se faire incarcérer par Wade. C’est ce passé qui ne passe pas et qui le hante, encore aujourd’hui. S’y ajoutent ses actes permanents qui s’apparentent à une volonté de suicide politique. Pourquoi s’être lancé dans la polémique MAKKA / BAKKA ? Jouerles connaisseurs du Coran dans un pays quiregorge d’exégètes réputés ? Des familles maraboutiques dont le métier est d’étudier le Coran ; c’est de la folie. En vérité Idrissa Seck a un grand problème avec luimême, ses complexes, ses hantises, ses frustrations.D’ailleurs nombre de ces membres de la « cohorte des haineux » partage ces insuffisances avec lui. On ne bâtit pas une dynamique de succès politique sur de telles bases négatives. Comme en 2007, lorsqu’il était arrivé 2éme avec 14 % derrière Wade, Idrissa Seck risque de plongerlors de la prochaine présidentielle, s’il est encore candidat. La question se pose parce que, c’est lui-même qui avait annoncé sa retraite politique lorsqu’il aura 63 ans, le nombre d’années vécus par le Prophète de l’Islam (PSL). Encore une prétention arrogante ! En 2024, si Dieu en décide, Idrissa Seck né en 1959, aura 65 ans. S’ilrenie sa parole, et s’il a les parrainages requis, il s’est qualifié in extrémis cette fois, il pourrait se présenter. Car la limite d’âge est de 75 ans. Mais en 2024 de nombreux «jeunes pousses » vont certainement pousser les « vieux » à la retraite à la candidature présidentielle. Idrissa Seck est déjà menacé par le péril jeune. Il est sexagénaire. Faut-il le rappeler ?

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