Mais que Diable était-il allé faire dans cette galère » ? Sans préparation, sans programme, sans vision, sans soutiens, Madické Niang s’est jeté dans la campagne présidentielle et a récolté une humiliation retentissante : devenir le dernier avec seulement 1,4 % des voix. Perte sèche de 30 millions de Francs Cfa de caution, argent dépensé pendant la campagne évaporé ! Au final, un homme cassé, devenu la risée du pays, le saltimbanque de service qui aura tout cassé «todjnafi». Mais, qui en réalité n’aura cassé que son image et l’apparence de personnalité sérieuse et respectable qu’il s’était bâtie. Plus grave, il a eu des propos déplacés à l’égard du candidat de BBY que rien ne justifie. Aujourd’hui, humilié parles électeurs et par son ex mentor,Wade quirit sous cape, Madické Niang a choisi la fuite en avant dans une opposition à qui il n’apporte rien. Sinon son spleen ! Madické Niang a fait l’erreur de sa vie, en se lançant dans cette Présidentielle, avec des prétentions insensées. Sans doute que sa réussite lors des parrainages l’a excité plus que de raison.Qualifié parmi les 5 candidats retenus parle Conseil constitutionnel, MadickéNiang a, peut-être, pensé qu’il pouvait décrocher la lune. C’estla bave de la honte, celle qui dégouline du bonnet d’âne, qui lui est tombée sur la tête. Avec une fierté mal placée, il a démissionné du PDS et de son poste de député. Trop peu, trop tard. C’est avant la Présidentielle qu’il fallait le faire. Louvoyer d’abord et pour jouer les fiers, après, ce n’est pas convaincant. Madické Niang peutil se relever de ce désastre électoral ? Rien n’est moins Sûr