La longévité exceptionnelle de « Benno Bokk Yakaar» désarçonne les faux analystes politiques et vrais opposants honteux. Mais comme on dit en wolof :« qui parle se découvre ». Et ceux qui prédisaient l’éclatement de BBY à chaque fois, avant d’être démentis par les faits, ont révélé leur souhait de voirles partenaires de la coalition divorcer. Ils cherchent à couvrir, si on peut dire, la haine qui les étouffe, dans des argumentations tirées par les cheveux. Ainsi des annonces et ou projections de candidature pour 2024 après le 2ème mandat de Macky SALL, ont immédiatement déclenché des boules de cristal aveuglantes d’apriori pour inonder les médias de « certificats de décès préfabriqués de BBY ». Mais comme l’avait déclaré un homme politique plein d’humour : « j’ai vu qu’il y avait beaucoup de monde à mon enterrement et c’est pourquoi j’ai refusé de m’y présenter ». A la place du « jeu », on peut mettre « BBY » dontles funérailles sonttoujours annoncées mais le cadavre reste introuvable. Au contraire c’est une coalition toujours victorieuse et gonflée à bloc, qui sort à chaque fois, en tête des compétions électorales organisées depuis 2012. Quelle raison obscure pourrait alors expliquer un éventuel éclatement de BBY ? Aucune ! Et c’est pourquoi BBY demeure et se renforce, chaque jour davantage. Cette expérience politique inédite par sa durée et le nombre de ses succès électoraux bénéficie de la rencontre au sommet, de trois leaders qui allient expérience, talent et jeunesse. C’est-à-dire un savoir-faire politique remarquable qui permet de gérer l’ensemble de la coalition (qui est très large) avec la subtilité nécessaire et l’efficacité indispensable. MoustaphaNIASSE etOusmane TanorDIENG sont des leaders responsables, lucides et sincères. Ils sont des partenaires loyaux deMacky SALL qui les respecte, les consulte etreste fidèle à leur contrat moral. La longévité de la coalition s’explique largement par le comportement de ses trois principaux leaders qui ont le sens de l’Etat et qui placent les intérêts supérieurs du Sénégal avant toute autre considération. Pour Tanor etNIASSE, Macky SALL estle chef de l’Etat, la clé de voûte des Institutions de la République et, ils ont une claire conscience des prérogatives de l’élu du peuple, gardien de la Constitution, chef suprême des Forces armées et Président du Conseil supérieur de la Magistrature. Niasse et Tanor sont des « produits » de l’ENAM (Ecole nationale d’Administration et de Magistrature), le premier, administrateur civil, devenu chef de la diplomatie du Sénégal, avec un cumul de 11 ans de service, l’autre conseiller des affaires étrangères, habitué des fora diplomatiques internationaux et, tous les deux collaborateurs des deux premiers présidents de la République. Des personnalités de cette qualité et de cette stature reconnaissent naturellement, au président Macky SALL son domaine réservé, sur le piédestal de l’onction de la vox populi. Entre ses trois hommes d’Etat, il ne peut y avoir aucun nuage. C’est ce que les apprentis sorciers politologues ne comprennent pas et s’arrêtent donc à des élucubrations superficielles sur d’éventuelles crises suscitées par des appétits incontrôlés. C’est mal connaitre la discipline de parti qui prévaut à l’AFP et au PS. Ceux qui la transgressentfinissent par prendre la porte. Maintenantil y a que les déclarations à la presse sont souvent polysémiques. Ceux qui sont contre la coalition BBY essayenttoujours de faire dire à certains ce qu’ils n’ontjamais dit. Envisager une candidature pour 2024 n’est en rien un cassus belli. C’est peutêtre prématuré mais il faut aussi décrypter les messages en direction des troupes. «Il ne faut pas désespérer Billancourt», disait Jean Paul Sartre 2024, ce n’est pas demain la veille. BBY a tout le temps pour préparer le rendezvous électoral. En attendant elle peut encore gagnerles municipales de décembre 2019 etles législatives de 2022, si Dieu le veut. Après, le contexte politique national etl’analyse concrète de la situation concrète permettront d’éclairer les choix.