Les députés sénégalais ont voté le projet de loi portant suppression du poste de premier
ministre.
124 VOIX POUR CONTRE 7,hier à l’hémicycle de la place Soweto à Dakar.
Désormais la balle est dans le camp du président Macky Sall qui va promulguer la loi.
Les conséquences de ce vote sont que :le chef de l’Etat ne peut plus dissoudre l’Assemblée
qui ne peut plus initier et voter une motion de censure contre le gouvernement.
Mais le plus important est que cette nouvelle configuration institutionnelle permet au
président Macky Sall de mettre en branle le FAST TRACK ,pour réaliser les chantiers de son
nouveau mandat.
Il sera en première ligne pour impulser l’action gouvernementale ,en suivant,
personnellement les dossiers auprès des ministres concernés.
A l’évidence la rigueur sera au rendez-vous et les choses iront beaucoup plus vite.
L’administration sera aussi au diapason et les goulots d’étranglement réduits à leur plus
simple expression.
C’est le but recherché !
Le tintamarre de l’opposition est ridicule car,le régime politique du Sénégal est un régime
présidentialiste depuis 1963,et l’après choc du coup de force entre Mamadou Dia, alors
président du conseil et Léopold Senghor ,président de la république.
Senghor sorti vainqueur de l’épreuve a supprimé le poste de premier ministre qu’il ne
réintroduira qu’en 1970,avec la nomination de Abdou Diouf.
Ce dernier ,une fois élu président va aussi supprimer le poste en 1983.,avant de le
réintroduire, plus tard.
On le voit ,rien de nouveau sous le ciel politique sénégalais ,et puis :JAMAIS DEUX SANS
TROIS !
Macky Sall a maintenant les coudées franches pour diriger l’exécutif de manière plus
efficace, au service des citoyens.
L’objectif est de créer 1 million d’emplois en 5 ans et de construire 100 000 logements
sociaux, entre autres.
C’est ambitieux et c’est à la portée de l’homme qui a réalisé un bilan fabuleux en 7 ans et qui
peut rééditer l’exploit pendant son quinquennat.