L’exemple ivoirien

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La nature, en Côte d’Ivoire, est exubérante, l’eau abondante, les cultures florissantes et l’ouverture du pays impressionnante. Avec plus d’un quart de la population composé d’étrangers, la terre de Côte d’Ivoire est particulièrement, accueillante. Le «Miracle Ivoirien» du temps du père de l’indépendance, Félix Houphouët Boigny Dia n’est pas le fruit du hasard. Il est la résultante d’une action politique, économique et sociale inclusive, libérale et solidaire. Chef de file du RDA (Rassemblement Démocratique Africain) Houphouët a compris très tôt, que l’Unité africaine, l’ouverture des frontières, l’accueil des cadres et la rigueur dans le travail étaient la clé du développement économique et social. Il a évité les pièges idéologiques du marxisme triomphant, lui qui avait été député français «apparenté au groupe communiste ». Comme quoi la lucidité peut aussi être fille de l’expérience. L’idée la plus lumineuse de Houphouët Boigny, le médecin-planteur est d’avoir investi et mis le paquet, comme on dit, dans le développement agricole. Il avait vu juste et a mis son pays sur les rails de l’émancipation économique et sociale. Aujourd’hui, bientôt 60 ans après les indépendances, ses choix pertinents pèsent, encore, sur le succès ivoirien qui perdure, malgré les péripéties douloureuses de l’histoire récente, avec la guerre civile et ses dérives sanglantes. En vérité c’est Alassane Ouattara, dernier Premier ministre de Houphouët qui a développé l’héritage. Après les parenthèses calamiteuses de Bédié et Gbagbo ; deux présidences qui ont fini dans le chaos. Heureusement que Ouattara a été élu quatrième président du pays et a ainsi repris «le fils de l’histoire fabuleuse» là où l’avait laissé Houphouët. En moins d’une décennie, il fait caracoler la Côte d’Ivoire au sommet des pays du monde les plus performants avec un taux de croissance qui a flirté avec les deux chiffres et qui demeure parmi les plus élevés de la planète. L’homme à la baguette est un économiste réputé, ancien directeur afrique du FMI, ancien gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, dernier Premier ministre du sage de Yamoussoukoro.


En moins d’une décennie, il fait caracoler la Côte d’Ivoire au sommet des pays du monde les plus performants avec un taux de croissance qui a flirté avec les deux chiffres et qui demeure parmi les plus élevés de la planète.

Il sait comment transformer les atouts de son pays en « carburant pour le moteur de la croissance économique ». Le bilan économique que nous vous présentons et qui n’est pas exhaustif, suffit comme démonstration. Ouattara a la réussite économique insolente car il a su tirer le meilleur parti possible des ressources naturelles de la Côte d’Ivoire, mais aussi de ses ressources humaines. Il a bâti plus d’universités que tous ses prédécesseurs et cela est incontestable. Ayant la chance d’avoir été formé dans les meilleures universités du monde, notamment à l’université de Pennsylvanie aux USA et, au sein de celle-ci à la Wharton School, l’une des plus prestigieuses institutions enseignant le Business Management et qui est membre de la IVY LEAGUE, les universités les plus réputées de la côte Est des USA. Ouattara sait d’expérience l’importance de l’enseignement le plus exigeant et l’impératif pour la jeunesse africaine de conquérir le savoir et les connaissances pour émanciper leur pays et leur peuple. Le développement économique a pour finalité de sortir les populations africaines de la misère, du sous-développement, en transformant positivement leur terroir, en utilisant de manière optimale les ressources agricoles, halieutiques, minières et autres fabuleuses offertes par une Nature généreuse. La Côte d’Ivoire de Houphouët et de Ouattara est un cas d’école, une source d’inspiration pour toute d’Afrique et le monde entier. Toutes les intégrations s’y conjuguent positivement et l’expérience a démontré que les démons de la division n’ont pas pu s’y enraciner. Ils y ont causé d’importants dégâts pendant les présidences Bédié et Gbagbo, mais c’est le modèle Boigny qui a triomphé. Ouattara le prolonge et lui donne les couleurs du 21ème siècle, avec une nouvelle génération bien formée, patriote, ouverte, accueillante et lucide. La Côte d’Ivoire est riche de ses diversités, de ses compétences, de ses trésors culturels et de son humanisme africain. Elle est bénie des Dieux et demeure une oasis de paix, une terre de fraternité. Elle est, comme tous les pays bénis, la cible des malfaisants. L’attaque de Grand Bassam en 2016 a été un choc violent. Mais l’Etat ivoirien a réagi avec promptitude, rigueur et efficacité. Depuis, la menace est contenue, les tentatives jugulées et la paix préservée. Le combat continu et une vigilance de tous les instants s’impose. Le succès ivoirien attise des convoitises. Il faut le savoir et agir pour mettre le pays à l’abri. Par-delà les chapelles politiques et la nécessaire compétition démocratique, tous les citoyens ivoiriens doivent faire bloc dans ce combat pour la nation.

La Côte d’Ivoire de Houphouët et de Ouattara est un cas d’école, une source d’inspiration pour toute d’Afrique et le monde entier. Toutes les intégrations s’y conjuguent positivement et l’expérience a démontré que les démons de la division n’ont pas pu s’y enraciner.

Par Mouhamadou M. DIA

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