Coopération fast-track renforcée

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Entre Dakar et Abu Dhabi, une coopération exemplaire prend une dimension exceptionnelle depuis l’avènement du Président Macky Sall. Les visites de personnalités dans les deux capitales se succèdent à un rythme soutenu.

Entre les deux Etats (le Sénégal et l’Emirat de Abu Dhabi et la Fédération des Emirats arabes unis), c’est bien le Fast-tract qui décrit le mieux le dynamisme, sans précédent de la coopération multiforme qui se développe. Les secteurs concernés sont nombreux et les engagements financiers importants. Lors de sa visite au Sénégal, l’année dernière, le ministre des Affaires étrangères des EAU, le Prince Abdallah Ben Zayed Al Nahyan, avait apporté une enveloppe de 10 millions de dollars de financement bilatéral. Ensuite Abu Dhabi a financé l’incubateur de Diamniadio pour 20 millions de dollars. A cette aide, il faut ajouter du matériel militaire et autres, sans oublier l’action sociale de l’ambassade des EAU à Dakar qui couvre de nombreuses régions, sous des formes diverses. Les visites successives des chefs- d’Etat majors des Armées sénégalaises et de la gendarmerie témoignent d’un engagement réél au niveau de la coopération sécuritaire. Faut-il préciser que Abu Dhabi et les EAU ont une expertise avérée dans ce domaine et fabrique du matériel de très haute technologie ? Il s’y ajoute que, dans la lutte contre le terrorisme le CENTRE HEDAYA, établi à Abu Dhabi, est une référence dans le monde entier. Mais la coopération touche aussi à beaucoup d’autres secteurs comme celui de l’énergie, d’où les récents séjours du ministre Makhtar Cissé à Abu Dhabi. Evidemment cet Emirat qui produit des millions de tonnes de barils de pétrole par jour et qui a beaucoup investi dans les industries de transformation des hydrocarbures, a de l’expertise à revendre. Il est à la fois une source d’inspiration et un partenaire pour le Sénégal qui va entrer, de plainpied dans la production de l’or noir. Pour Dakar, cette immense opportunité devrait servir à régler les problèmes d’autosuffisance énergétique et d’émancipation économique globale. A cet égard, Abu Dhabi est un exemple à suivre, du fait de l’efficacité de sa gestion de la manne pétrolière depuis, bientôt 60 ans. Pays devenu très riche, Abu Dhabi n’a jamais été victime de la « malédiction de l’or noir », car son Emir, Cheikh Zayed Ben Sultan Al Nayan, Fondateur des EAU, a été un homme de vision et un vrai patriote. Il a favorisé l’éducation des fils et des filles, le développement économique, dans le respect de la culture nationale, l’ouverture et l’action politique pour enraciner la paix et le dialogue, partout dans le monde. Abu Dhabi a, ainsi, réalisé une harmonie remarquable qui a basculé le pays dans la modernité sereine, avec des citoyens polis, respectueux, discrets et ambitieux, dans leur volonté de bâtir leur patrie. En cultivant la coopération bilatérale et multilatérale, source de concorde Entre les deux Etats (le Sénégal et l’Emirat de Abu Dhabi et la Fédération des Emirats arabes unis), c’est bien le Fast-tract qui décrit le mieux le dynamisme, sans précédent de la coopération multiforme qui se développe. Les secteurs concernés sont nombreux et les engagements financiers importants. Lors de sa visite au Sénégal, l’année dernière, le ministre des Affaires étrangères des EAU, le Prince Abdallah Ben Zayed Al Nahyan, avait apporté une enveloppe de 10 millions de dollars de financement bilatéral. Ensuite Abu Dhabi a financé l’incubateur de Diamniadio pour 20 millions de dollars. A cette aide, il faut ajouter du matériel militaire et autres, sans oublier l’action sociale de l’ambassade des EAU à Dakar qui couvre de nombreuses régions, sous des formes diverses. Les visites successives des chefs- d’Etat majors des Armées sénégalaises et de la gendarmerie témoignent d’un engagement réél au niveau de la coopération sécuritaire. Faut-il préciser que Abu Dhabi et les EAU ont une expertise avérée dans ce domaine et fabrique du matériel de très haute technologie ? Il s’y ajoute que, dans la lutte contre le terrorisme le CENTRE HEDAYA, établi à Abu Dhabi, est une référence dans le monde entier. Mais la coopération touche aussi à beaucoup d’autres secteurs comme celui de l’énergie, d’où les récents séjours du ministre Makhtar Cissé à Abu Dhabi. Evidemment cet Emirat qui produit des millions de tonnes de barils de pétrole par jour et qui a beaucoup investi dans les industries de transformation des hydrocarbures, a de l’expertise à revendre. Il est à la fois une source d’inspiration et un partenaire pour le Sénégal qui va entrer, de plainpied dans la production de l’or noir. Pour Dakar, cette immense opportunité devrait servir à régler les problèmes d’autosuffisance énergétique et d’émancipation économique globale. A cet égard, Abu Dhabi est un exemple à suivre, du fait de l’efficacité de sa gestion de la manne pétrolière depuis, bientôt 60 ans. Pays devenu très riche, Abu Dhabi n’a jamais été victime de la « malédiction de l’or noir », car son Emir, Cheikh Zayed Ben Sultan Al Nayan, Fondateur des EAU, a été un homme de vision et un vrai patriote. Il a favorisé l’éducation des fils et des filles, le développement économique, dans le respect de la culture nationale, l’ouverture et l’action politique pour enraciner la paix et le dialogue, partout dans le monde. Abu Dhabi a, ainsi, réalisé une harmonie remarquable qui a basculé le pays dans la modernité sereine, avec des citoyens polis, respectueux, discrets et ambitieux, dans leur volonté de bâtir leur patrie. En cultivant la coopération bilatérale et multilatérale, source de concorde internationale et d’enrichissement mutuel. A l’évidence l’exemple abudhabien mérite d’être suivi et le Sénégal fait le bon choix de renforcer et d’amplifier sa coopération avec ce pays, membre et capitale des EAU. Le Président Macky Sall qui a décidé d’y faire son premier voyage à l’étranger, après sa réélection, s’est inscrit dans cette dynamique à laquelle poussent réalisme et lucidité. Aux visites de personnalités sénégalaises aux EAU et notamment à Abu Dhabi, répondent ,si on peut dire, celles, non moins nombreuses d’officiels émiratis au Sénégal. Dakar est devenu une sorte de « hub » diplomatique pour les émiratis qui visent un renforcement de leurs relations avec tous les pays africains. Cette volonté traduit une perspicacité politique car l’Afrique attire toutes les puissances du monde à la recherche de partenariats gagnant-gagnant. Les richesses minières, halieutiques, forestières, agricoles, mais aussi et surtout les ressources humaines du continent sont précieuses et constituent des atouts exceptionnels. Dans cette optique, les Africains ont intérêt à coopérer avec les EAU qui n’ont aucune visée pernicieuse, qui ne cherchent ni à subjuguer, ni à dominer, mais veulent un partenariat gagnant-gagnant. Tout simplement ! Le Sénégal l’a bien compris et a adopté la démarche la plus pertinente pour consolider et renforcer l’axe Dakar/Abu Dhabi.

Il est à la fois une source d’inspiration et un partenaire pour le Sénégal qui va entrer, de plain-pied dans la production de l’or noir.

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