LE PARLEMENT INTERNATIONAL POUR LA PAIX ET LA TOLERANCE

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Déjà un an d’existence et une dynamique exceptionnelle qui touche toute la planète ! Le Parlement international pour la paix et la tolérance (PIPT), porté sur les fonts baptismaux à Malte en juillet 2018 par 45 parlements d’Afrique, d’Asie, d’Amérique et d’Europe, a réussi, en un an, à presque doubler le nombre de ses membres qui est maintenant de 88 et qui va certainement passer la barre des 90. Il s’agit bien d’une dynamique planétaire. La graine semée à Malte a germé et une belle plante a poussé pour répandre une fraîcheur nouvelle sur la scène diplomatique parlementaire internationale. L’initiative portée, dès le début, par le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niasse et ses pairs des Emirats arabes unis (EAU), de Malte, du Nigéria, d’Argentine, d’Egypte, du Panama, s’est révélée très pertinente. Le Conseil global pour la paix et la tolérance (CGPT), dirigé par le général Ahmed Mohamed Al Jarwan des EAU, a fait le bon choix d’accompagner cette nouvelle structure de coopération internationale qui s’implante sur une scène mondiale où, plus que jamais, la tolérance et la paix sont des défis à relever. Pour pacifier les relations entre les Etats, promouvoir le dialogue politique sur tous les continents et doper la coopération multilatérale. Moustapha Niasse, ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal (sur une durée cumulée de plus d’une décennie), et ancien Secrétaire général adjoint de l’ONU, sous la houlette du regretté Koffi Anan, a tout de suite béni l’initiative de créer le PIPT. Parce que son immense expérience lui permet d’en mesurer l’utilité et la pertinence dans un monde encore menacé par des conflits latents ou ouverts. C’est pourquoi, dans son intervention à Malte, il avait exhorté ses pairs, présidents d’Institutions parlementaires, à œuvrer, de toutes leurs forces, pour enraciner le PITP dans le champ de la géopolitique mondiale. Tout acte posé pour promouvoir la concorde entre les peuples, les Etats, est à saluer et à encourager. Ces propos sages, tenus par un homme d’Etat respecté dans le monde entier, ont donné un éclat, tout particulier à la rencontre fondatrice de Malte. Depuis le PIPT s’est réuni en Albanie, en Argentine, en Nouvelle-Zélande, au Sénégal, aux Etats-Unis d’Amérique, en Ethiopie, ect. Il faut maintenant faire un bilan et réfléchir pour maintenir l’élan prometteur qui a été suscité, en si peu de temps. Après la phase d’implantation, une nouvelle devrait être entamée pour réaliser des projets novateurs, pour promouvoir la diplomatie parlementaire et mieux faire entendre la voix du PITP. Pour cela une réorganisation efficace est nécessaire. Elle doit être souple et éviter, autant que possible, les lourdeurs bureaucratiques. Le PITP doit être innovant dans la galaxie des organisations internationales pour développer des approches méthodologiques et pratiques qui mettent en exergue sa volonté de s’affranchir des chapelles idéologiques qui sont des boulets. Les explosions de violence constatées sur tous les continents prouvent, s’il en était besoin, que les combattants de la paix ont de grandes batailles à livrer et à gagner. Le PITP mérite d’être encouragé et soutenu dans son action planétaire

La graine semée à Malte a germé et une belle plante a poussé pour répandre une fraîcheur nouvelle sur la scène diplomatique parlementaire internationale.

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