Le verdict du procès en appel de Teodorin Obiang dans l’affaire dite des « biens mal acquis »auprès du tribunal de Paris, est attendu le 10 février. Les avocats du vice-président de la Guinée-Equatoriale sont sceptiques et ne s’attendent à rien de bon de la part de la justice française. Ils sont lucides et savent que ce procès qui n’aurait jamais dû avoir lieu, ne peut être ni impartial, ni juste. Le scénario est cousu de fil blanc et les masques sont déjà tombés avec le premier verdict qui condamnait avec sursis et imposait la confiscation des « biens ». L’aveu était de taille : seul les intéresse les « biens », et rien d’autre. C’est un simulacre de procès, un script écrit avec l’encre de l’injustice, de la méchanceté et du RACISME. Nous sommes bien au cœur du sujet à savoir le RACISME et la LÂCHETE. Mais oui, il faut cibler les Africains qui n’ont pas les moyens de se défendre et de porter des coups. Qu’on essaie avec les Russes ou les Chinois ? Le Canada a fait arrêter la « dame de Huawei »et la Chine a répliqué en arrêtant deux « espions canadiens ». Qui ose cibler les membres des familles couronnées du Golfe ? Rifaat Al Assad qui est en procès à Paris vit en France, en tant que réfugié politique, depuis les années 80,après sa brouille avec son président de frère Hafez Al Assad, alors tout puissant en Syrie. Le trainer en justice aujourd’hui pour « biens mal acquis » est tout simplement ridicule et …lâche. Pendant qu’on y est, qu’on regarde du côté des achats de biens immobiliers, de tabacs, de vignobles, voire d’aéroports, de ports etc. Tout est à vendre en Europe avec la faillite grecque, la crise financière espagnole, les restructurations etc. Les chinois ne se sont pas fait prier, les oligarques russes, non plus. Les princes arabes ont aussi fait leur shopping. Dans un monde mondialisé capitaliste l’argent n’a pas de frontières, ni de couleur de peau. Sauf pour des juges aigris qui ciblent des africains, »ex-colonisés » qui ont l’outrecuidance de « promener leur richesse sur les bords de la Seine ». C’est une analyse concrète de la réalité concrète que nous faisons ici, pour condamner une parodie de justice, un acte de racisme lamentable dont est victime un homme d’Etat d’un pays souverain. Ce n’est pas à la justice française de juger les leaders des pays étrangers qui n’ont commis aucun délit sur le sol hexagonal, ni pris un seul kopek du trésor français. La justice française accepterait-elle qu’un ministre français, en fonction, soit jugé en Afrique ? Teodorin Obiang a le rang de vice-président de la Guinée-Equatoriale. Ce pays souverain n’a de compte à rendre à personne sur le choix de ses leaders. Les juges français doivent le savoir