Le réajustement des tarifs opéré par la SENELEC s’est fait avec une volonté rigoureuse de justice sociale. C’est ainsi que sur 1 134 443 foyers abonnés, seuls 523 143 sont impactés. CE qui fait que 53,9% des abonnés, soit 611 203 foyers ne sont pas touchés par la hausse. Il faut savoir aussi que l’Etat continue de subventionner l’électricité à raison de 20% Faut-il aussi rappeler la baisse de 10% d’il y a 2 ans ? Les chiffres sont parlants et écartent toute argumentation boiteuse qui chercherait à cibler le gouvernement malicieusement. Du reste c’est pourquoi le réajustement tarifaire a été accepté par l’immense majorité des populations. Même si toute dépense creuse l’équation du remplissage quotidien du panier de la ménagère, si on ose dire. Les citoyens sont, d’abord et avant tout, soucieux de justice sociale et donc de la juste répartition des ressources nationales, sur toute l’étendue du territoire de la République. Ils ont conscience que tous les sénégalais ont droit à l’électricité, ceux habitant les centres urbains comme ceux vivant dans le monde rural. Et, à l’évidence, il y a un immense effort de rattrapage qui s’impose pour fournir le courant aux localités rurales. Depuis son avènement le président Macky Sall en a fait une priorité et a joint l’acte à la parole, comme en témoignent les centrales solaires de Bokhole, Malicounda, Mérina Dakhar, le parc éolien de Taiba Ndiaye, sans oublier les deux centrales solaires qui seront livrées cette année. Eclairer le monde rural n’est pas un slogan, c’est un acte de concrètisation de l’égalité sociale, dans un Etat de droit qui respecte l’égale dignité des citoyens. Les sénégalais qui sont sortis de la douloureuse période des délestages et des coupures de courant intempestives apprécient, à sa juste valeur, la performance économique et technique de Macky Sall. On comprend donc qu’ils refusent d’écouter le discours démagogique et haineux de « Nio Lank » qui n’arrive pas à mobiliser, parce que, même les opposants les plus raides, n’acceptent pas de grossir leurs rangs. Ils ont vu que le peuple ignore royalement ces marches squelettiques, sans rime, ni raison qui ridiculisent ceux qui s’y font voir. La colère du peuple ne se décrète pas. Elle est suscitée par des évènements jugés dignes de la provoquer, comme le projet de « dévolution monarchique » qui avait accouché du soulèvement populaire du 23 juin 2011. Cela ne se réédite pas avec des cris d’orfraie, et surtout pas avec des personnes inconnues au bataillon de la représentativité populaire. Les gens de « Nio Lank » ne sont ni crédibles ni pertinents. Comme dirait l’autre, ils sont un « objet politique non identifiable ». La pénombre leur va bien. Quant à l’Etat, il a vocation à éclairer le pays, les localités, les maisons, partout. Et, avec l’éducation, les esprits, pour former des citoyens libres et responsables et lucides parce qu’éclairés.