Laisser les « fake news » , les informations pernicieuses, les calomnies et le verbe haineux, sous toutes ses formes prospérer, c’est jouer le jeu des personnes malintentionnées, tapies dans l’ombre et dont le seul objectif est d’instiller le poison du doute névrotique dans les esprits.
C’est pourquoi il est toujours nécessaire de rétablir la vérité des faits pour éclairer la lanterne de tous les citoyens, à chaque fois, que de besoin, à chaque fois que, par voie de presse, des informations fallacieuses, concoctées dans des officines lugubres, sont mises en exergue, pour manipuler l’opinion publique. Comme par hasard un « journal » annonce un « scoop » sur une « cogitation » qui serait en cours concernant une « éventuelle démission de Moustapha Niasse ». Immédiatement d’autres sites d’informations font chorus et en barrent leur « UNE »-sans chercher à recouper l’information comme l’exige la déontologie journalistique- et, comme une trainée de poudre le « fake news» se répand. Que l’après-midi du vendredi (20 décembre 2019), la remise des décorations dans les ordres nationaux du Lion et du Mérite réunisse le président de la République, Macky Sall et le président de l’Assemblée nationale , Moustapha Niasse, au Palais présidentiel, avec tous les dignitaires de l’Etat, et mette à nu les comploteurs, aurait suffi pour balayer d’un revers de main toutes les supputations. Mais il ne faut laisser aucune zone d’ombre s’épaissir car le mensonge, comme la neige fond au soleil de la Vérité. La cérémonie des décorations a assurément, démontré qu’entre le président Macky Sall, leader de la coalition BBY et Moustapha Niasse, leader du parti AFP, les relations d’amitié, de confiance, de collaboration saine et féconde, bâties sur le socle de l’honneur et du respect, sont plus solides que jamais. Faut-il rappeler que c’est Moustapha Niasse qui a engagé son parti, membre de BBY, à choisir Macky Sall comme candidat à la présidentielle de 2019…dès 2014 ? Avant toutes les autres formations politiques, sans exception aucune. Ce choix lucide, celui du cœur et de la raison, a révélé toute sa pertinence lors de la campagne électorale du mois de février dernier, sanctionnée par la victoire éclatante du candidat de BBY, Macky Sall, dès le premier tour, avec plus de 58% des voix. Entre Macky Sall et Moustapha Niasse, fidélité, confiance, patriotisme et volonté inébranlable de servir le peuple sénégalais, ont scellé un pacte d’honneur unique dans les annales politiques nationales. Comme est unique la longévité de la coalition BBY qui s’est enracinée dans le paysage politique national, contre vents et marées. Au grand désespoir des comploteurs et/ou analystes haineux qui ne savent plus quoi inventer pour déstabiliser BBY. La dernière attaque de « fake news » participe de ces vaines tentatives qui ont toutes échoué, depuis l’avènement du président Macky Sall, en 2012. Pour répondre spécifiquement à la question de l’audit de l’Assemblée nationale soulevée par un parlementaire membre de BBY-qui devrait connaître le fonctionnement de l’Institution-, il faut préciser que le président de l’Assemblée nationale ne gère pas le budget. Ce sont les deux questeurs qui ont cette charge. Le budget de l’Assemblée nationale est logé au ministère des finances qui l’alloue par tranches mensuelles. Des mécanismes de contrôle sont mis en place à l’interne…. Pour répondre, il ne gère pas le budget de l’Institution. Il en est l’ordonnateur, mais la gestion effective du budget de l’Assemblée nationale relève de la compétence des deux questeurs, élus pour une durée de 12 mois renouvelables, comme les autres membres du Bureau à l’exception du Président dont le mandat est de 5 années consécutives. Le budget de l’Assemblée nationale, comme celui des autres Institutions de la République est logé au ministère des finances et du Budget. Ce budget est divisé en 12 parties et, chaque mois, c’est le douzième de ce budget qui est alloué aux services financiers de l’Institution. Depuis 1960, le président de l’Assemblée nationale ne s’occupe ni des marchés, ni de fournitures, ni d’équipements techniques ou autres, les questeurs en sont chargés. Des mécanismes de contrôle interne sont mis en place. A l’évidence, en matière de budget et de gestion l’Assemblée nationale est une maison de verre.