Une grande Dame,
dans toute l’accep-
tion du terme, Marie
Laure Croziers est partie sur
la pointe des pieds.
Elle laisse un vide immense
à Paris, pour ses amis de
tous pays qui ne verront plus
cette grande figure du mé-
cénat artistique honorer de
sa présence les évènements
culturels majeurs de la cité-
lumière.
Marie Laure comme on l’ap-
pelait familièrement était
une militante de l’art et de
la culture en général.
Pendant 25 ans elle a tra-
vaillé à l’UNESCO et a dé-
pensé une fortune pour
avoir une collection excep-
tionnelle de tableaux qu’elle
a eu l’occasion d’exposer
,par exemple à Boulogne
,dans des locaux prêtés par
la mairie.
Elle en avait fait de même
auparavant avec la Galerie
Albérica à Paris.
L’art était bien la passion de
cette Grande Dame, héritière
des Signares et dont le nom
à particule(MARIE LAURE
CROZIERS DE LACVIVIER)té-
moigne de ce métissage
franco-sénégalais que l’His-
toire a enfanté.
Elle avait la joie de vivre ,une
élégance et une gentillesse
contagieuses.
Elle ne ratait jamais les ren-
dez-vous du CIMA(conseil in-
ternational des managers
africains) et comptait parmi
les fidèles soutiens de son
président Sidy Abdallah Sy.
Son visage rayonnant va
nous manquer ,son sourire
aussi et ses bras toujours ou-
verts et chaleureux.
Repose en paix la Grande.
Marie Laure Croziers, la signare
s’en est allée
❒ Par Mouhamadou M. DIA
40 LE DEFI PANAFRICAIN • BIMESTRIEL D’INFORMATIONS • FEVRIER 2017
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