Le Bureau de l’Assemblée parlemen-
taire de la Francophonie (APF) s’est
réuni le 6 juillet par visioconférence
pour la première fois de son histoire compte
tenu des restrictions liées à la crise sanitaire.
Cette réunion, qui a rassemblé une trentaine
de parlementaires francophones issus de
quatre continents, s’est déroulée sous la pré-
sidence de M. Amadou Soumahoro, Président
de l’APF.
Les échanges sur la situation sanitaire dans
les différents pays et ses conséquences ont
permis de révéler la fragilité de notre écono-
mie mondiale et les inégalités de nos sociétés,
que la fracture numérique a exacerbées, de
même que la mise en cause des institutions
internationales jugées trop bureaucratiques.
« Notre capacité à nous réunir malgré les res-
trictions dues à la pandémie est le signe de
la vitalité de notre institution. Nous devons
toujours veiller à maintenir le dialogue entre
parlementaires pour renforcer le dévelop-
pement de l’espace francophone » a affirmé
Amadou Soumahoro, Président de l’APF, à
l’ouverture du bureau. « L’interdépendance
des conséquences de la crise demande au-
jourd’hui un travail en transversalité des diffé-
rentes instances de l’APF pour gagner en agi-
lité et en fluidité. Il faut remettre le politique
au cœur de notre institution » a insisté
Jacques Krabal, Secrétaire général parlemen-
taire. Le plaidoyer politique de l’APF doit por-
ter sur l’universalité de l’égalité des droits
des humains, des vivants et de la planète,
socle d’un nouvel ordre mondial.
Il est alors nécessaire, dans la logique du
multilatéralisme que prône l’APF, « de changer
de paradigmes et de méthodologie de tra-
vail » pour réussir l’après Covid 19.