Mention bien à Jean-Marc Ayrault, président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage

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« Le code noir institutionnalise l’esclavage. Il est aussi antisémite et

précise, dans son premier article qu’il faut exclure les Juifs des colo-
nies». Jean-Marc Ayrault, ancien premier ministre français et ancien

maire de la ville de Nantes, ville esclavagiste comme Bordeaux, est

un homme courageux et lucide, un authentique humaniste, qui pré-
conise que : « l’histoire soit enseignée dans sa globalité. Jean -Baptiste

Colbert, grand argentier du Royaume de France est aussi l’homme à
qui on avait demandé de mettre en œuvre le code noir, modèle
achevé de crime contre l’humanité qui autorise la vente des êtres
humains comme des animaux ».
Un nom associé à une telle abomination doit être banni de l’Assemblée
nationale française, symbole par excellence de la Démocratie.
La « salle Colbert » du Palais Bourbon doit donc être débaptisée
comme le demande Jean-Marc Ayrault. La statue de Faidherbe doit

aussi être déboulonnée à Lille et ranger, comme tous les autres sym-
boles d’un passé colonial abject, dans des musées de l’horreur pour

apprendre et ne rien oublier des actes barbares de la colonisation
qui est, comme l’a déclaré Emmanuel Macron en Algérie : « un crime
contre l’humanité ».
La France doit assumer son histoire, toute son histoire et l’enseigner
à ses enfants pour combattre, dans les esprits, le venin du racisme
et de l’antisémitisme. Le combat antiraciste est un et indivisible. Les
juifs qui croient que le racisme anti noir ou anti arabe, ne les concerne

pas, se trompent lourdement. Le code noir les bannissait des colonies.
Et l’évident est que les blancs suprématistes sont à la fois anti noirs
et antisémites. Toujours !
Le racisme à géométrie variable est un leurre.

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