CÔTE D’IVOIRE :PRESIDENTIELLE :DE JEUNES MANIFESTANTS DANS LES RUES,MAIS..

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Des jeunes ,rassemblés par petits groupes ont perturbé par ,endroits ,l’ordre public à
Abidjan et dans certaines localités à l’intérieur du pays.
C’est à Daoukro fief de l’ex-président Konan Bédié que les incidents les plus sérieux se sont
produits entre ses partisans et ceux du RHDP.
Ces derniers se sont opposés à eux dans les rues.
Dans différents quartiers de la capitale économique, Abidjan, les heurts ont été sporadiques
et aucun regroupement d’envergure n’a été constaté.
L’évident est que les opposants ne parviennent pas à soulever les populations pour
contester la candidature à un troisième mandat de Alassane Ouattara.
Bien, conscients de leur impuissance, ils essaient de faire le buzz pour capter l’intérêt des
médias.
En pure perte !
Tout le monde a constaté, par exemple que ,dans le quartier stratégique de Cocody, les
forces de l’ordre n’ont fait face à aucune tentative sérieuse de déstabilisation.
La paix a régné tout au long de la journée et les populations ont vaqué librement à leurs
occupations.
Dans le « quartier chaud de Yopougion ,par ailleurs ,il y a certes eu des heurts ,mais rien qui
fut hors de contrôle.
Les jeunes ont réussi à troubler momentanément l’ordre public ,en perturbant la circulation
des voitures ,mais rien de plus.
Les espoirs d’un embrasement nourris par certains opposants se sont évanouis ,faute de
mobilisation conséquente.
Le débat sur le troisième mandat est un faux débat car Ouattara a bien droit à un troisième
mandat ,avec le changement de constitution de 2016.
Les opposants en fait sont déroutés par la tournure des évènements avec le décès de Gon
Coulibaly et le retour dans la course de Ouattara. Qui n’avait plus le choix !
Si les opposants croient que le « refus du troisième mandat » est mobilisateur, qu’ils n’aient
pas peur du rendez-vous électoral du 31 octobre.
Les citoyens ivoiriens s’exprimeront librement et voterons comme ils le voudront.
La crainte des opposants est d’être désavoués dans les urnes.
Mais il faudra bien accepter le verdict populaire .C’est cela la démocratie.

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