ments adéquats. C’est simplement possible
et salutaire. Ce volet communautaire, in-
cluant la surveillance communautaire, dans
nos pays africains, est la plus-value qui fait
la différence avec les continents européen
et américain, dans la réponse à ce type d’épi-
démie.
Nous devons continuer et renforcer la gestion
sereine de cette épidémie.
La plupart des cas n’ont pas de symptômes
graves, fort heureusement. Il s’agit de les ren-
dre conscients de leur situation de porteur
de l’infection et de les surveiller. Les cas
graves par contre doivent être absolument
référés dans les centres spécialisés pour prise
en charge appropriée, car ce sont ces cas
qui peuvent conduire à la mort. Ce sont là
les deux indicateurs, cas grave et mortalité
qui doivent surtout retenir notre attention
et non le décompte quotidien du nombre
de cas avec la stigmatisation des cas dits
communautaires qui installent cette peur et
aussi augmente la stigmatisation.
Mais nos structures de santé ont aussi besoin
de retrouver cette confiance des populations
pour venir se traiter contre le paludisme et
autres affections aigues ou chroniques. L’hi-
vernage arrive…il nous faut assurer la conti-
nuité des services de santé comme des pres-
tations de services essentiels et aussi de
prévention comme la vaccination des enfants
et des femmes, dès à présent. C’est aussi cela
l’équité. Les structures de santé doivent s’or-
ganiser à assurer une circulation efficace des
patients à l’intérieur de la structure.
Il y a trois jours quand la France dénombrait
54 décès dans son décompte quotidien, le
même jour, le décompte des 47 Etats africains
faisait état de 42 décès. Comme on le voit
les situations sont tout à fait différentes.
Ce sera grâce à la mise en œuvre effective
des mesures de prévention, port généralisé
du masque, distanciation physique, lavage
systématique des mains, tests de tous ceux
qui présentent des signes évocateurs de la
maladie, que nous pourrons ouvrir sereine-
ment nos écoles, que la circulation interur-
baine pourra reprendre progressivement
selon des modalités à établir.
Devant la souffrance de plus en marquée de
nos économies africaines, dans tous ces pays
présentant le même profil, il sera aussi temps
de songer, à la réouverture concertées des
frontières intra africaines selon là aussi des
modalités à définir, comme les autres conti-
nents le font. Le commerce et les échanges
intra africains doivent reprendre. Nos éco-
nomies ont bien besoin de souffler tant au
niveau des pays qu’aux niveaux régional et
continental. Notre continent ne doit pas
continuer à rester à l’arrêt.
Nos économies ont ce besoin très fort de re-
La SENELEC a débuté par la commune de Gorée sa campagne de gé-
néralisation des compteurs dits intelligents. 400 appareils y seront
installés dans l’Ile du souvenir.
L
es Goréens seront les premiers béné-
ficiaires du projet de généralisation des
compteurs dits intelligents de la SENE-
LEC pour les clients généraux (clients domes-
tiques et petits professionnels). 400 comp-
teurs, jugés « plus simples » et plus « rapides
» seront livrés aux Insulaires. La SENELEC
compte « déployer plus de 50 000 compteurs
dans la seule région de Dakar, d’ici la fin de
l’année et plusieurs autres millions sur l’en-
semble du territoire national », a annoncé
son Directeur général, Pape Mademba Bitèye,
au lancement de ce programme dans les lo-
caux de la mairie de l’Ile. « Le choix de Gorée
pour démarrer cette campagne se justifie
doublement : d’une part, l’avantage de l’es-
pace géographique maîtrisé et, d’autre part,
la bonne expérience tirée du premier projet
de généralisation du « Woyofal » déroulé sur
l’île avec succès », a déclaré.
M. Bitèye. Il a souligné que la généralisation
des compteurs dits intelligents s’inscrit dans
un vaste programme centré sur la moderni-
sation des relations de la SENELEC avec sa
clientèle après que la Société nationale a pu
surmonter les défis liés à la satisfaction de la
demande et assurer l’amélioration de la qua-
lité de service grâce à d’importants investis-
sements. Ce programme de déploiement de
compteurs intelligents a démarré depuis
2014, mais il était réservé à la clientèle spé-
ciale de la SENELEC (Industriels, PME-PMI et
grands consommateurs).
Ces nouveaux compteurs rendent le client
proactif dans la gestion de l’électricité sans
que cela n’ait aucune incidence sur le prix de
l’électricité. Ils permettent aussi aux clients
de suivre leur consommation, d’acheter et
de charger les crédits « Woyofal » à distance,
de vérifier les index de la facture, d’assurer
le monitoring et de faire le suivi et l’économie
d’énergie grâce aux applications informa-
tiques disponibles sur les Smartphones.