la menace et de l’injure lorsqu’il s’agit d’abor-
der des sujets à enjeux qui interpellent le Sé-
négal.
- GESTION DES INONDATIONS
Comment analyser et parler de ce qui se
passe dans notre pays sans tomber dans la
passion du clanisme primaire, pour ne pas
dire le « parparlo» ?
La question mérite d’être posée tant il est vrai
que bon nombre d’opposants sont tombés
dans la folie de l’invective, de la bravade, de
Le sujet des inondations, actuellement
abordé dans le débat public dans notre pays,
en est une parfaite illustration. Un problème
qui traverse le temps et pose des questions
d’aménagement du territoire, d’assainisse-
ment et de traitement des eaux pluviales,
d’habitat social et de cadre de vie, entre au-
tres. En effet, dans la plupart des interventions
de l’opposition qui entretient la polémique,
il est difficile de relever une proposition struc-
turante pour contribuer positivement à ré-
sorber le problème. Bien au contraire, cette
opposition persiste à alimenter une polé-
mique infantile sur le champ politique, pous-
sant l’insouciance et l’irresponsabilité au
point de se jeter des pierres entre eux tels
des enfants à la cour de «récréation». Notre
peuple ne mérite pas cela… Pour rester sur
le sérieux et la gravité du sujet, il convient
donc de rappeler que dès son accession à la
magistrature suprême, le Président Sall a pris
à bras le corps la question des inondations
récurrentes qui avaient fini de défigurer notre
capitale, mais également beaucoup de loca-
lités à travers le pays.
Alors que les populations de Dalifort, de Bour-
guiba-Castor, d’Ouest Foire, de Wakhinane
Nimzatt et tant d’autres avaient fini de croire
qu’elles ne sortiraient jamais les pieds de
l’eau, Macky Sall, fort de son expérience avec
une excellente compréhension du problème,
a initié un important Plan décennal de lutte
contre les inondations (Pdli) couvrant la pé-
riode 2012-2022. Très attaché à la lutte contre
les inégalités et les injustices sociales, sa dé-
cision traduisait sa sensibilité à l’égard de ce
fléau qui traumatisait les populations depuis
le fameux mois d’août 2005, période drama-
tique pour la banlieue dakaroise. Ce plan est
la parfaite illustration d’une volonté politique
et d’une ferme ambition de résoudre défini-
tivement la question des inondations dans
notre pays. Comme à son habitude, le Prési-
dent Sall, qui agit en véritable leader, n’est
pas dans la précipitation et encore moins
dans l’émotion, mais en homme d’État avec
une rigoureuse planification. N’est-ce pas lui
qui dota, pour la première fois, notre pays
d’une vision et d’un programme de dévelop-
pement qui enjambe les générations avec le
Plan Sénégal émergent (Pse) qui nous a valu
les résultats que nous connaissons depuis
10 ans ?
Adopté le 18 septembre 2012, soit 6 mois
après son arrivée au pouvoir, le Président
Macky Sall lance le plan avec un budget pré-
visionnel global de 766,988 milliards de FCfa
comprenant :
- une phase d’urgence 2012- 2013 de 66,375
milliards de FCfa ; - une phase court et moyen termes 2014-
2016 de 250,603 milliards de FCfa ; - une phase moyen et long termes 2017-
2022 de 450,009 milliards de FCfa.
Aujourd’hui, à l’heure du bilan, il est aisé de
constater que toutes les zones ayant bénéficié
de ce plan n’ont pas connu de problème lors
des fortes pluies du week-end du 5 au 6 sep-
tembre 2020. Tout en soulignant le caractère
exceptionnel de ces pluies qui ont fait d’in-
Il (le président Macky Sall) est toujours dans la méthode, le Président Sall,
l’observation et l’écoute des acteurs en permanence pour une résolution
durable des problèmes auxquels font face nos compatriotes. Dès lors, peu
importe que les politiciens égarés et en quête de cause tentent vainement
d’aveugler l’opinion et d’abuser la conscience de nos compatriotes sur la base
d’un argumentaire fondé sur une surprenante «mauvaise foi».
nombrables victimes dans beaucoup de pays
voisins et du reste du monde, le Chef de l’Etat
a rapidement pris la juste mesure des dégâts,
en déclenchant le Plan d’organisation des
secours (Orsec) avec une dotation budgétaire
exceptionnelle de 10 milliards de FCfa dont
3 milliards destinés au soutien des popula-
tions sinistrées. Cette mesure est suivie de la
décision d’évaluer le Plan décennal de lutte
contre les inondations et surtout l’élaboration
d’un nouveau schéma pour que des finan-
cements complémentaires soient trouvés
afin de boucler ce programme décennal.
S’agissant de Keur Massar, le Président a dé-
cidé d’allouer des ressources d’un montant
de 43 milliards de FCfa à la commune parti-
culièrement touchée, dans le cadre d’un pro-
gramme intérimaire spécifique de lutte contre
les inondations.
Il est toujours dans la méthode, le Président
Sall, l’observation et l’écoute des acteurs en
permanence pour une résolution durable
des problèmes auxquels font face nos com-
patriotes. Dès lors, peu importe que les po-
liticiens égarés et en quête de cause tentent
vainement d’aveugler l’opinion et d’abuser
la conscience de nos compatriotes sur la base
d’un argumentaire fondé sur une surprenante
«mauvaise foi».
- GESTION DE LA PANDÉMIE
Macky Sall est un leader, un vrai. Il n’est pas
un clown des médias qui épate la galerie. Il
travaille, il est dans l’action transformation-
nelle et non dans les fabulations permanentes
de politiques qui rêvent encore d’un triste
«grand soir» qu’ils ne rencontreront jamais.
En mars 2020, à l’instar de tous les pays, le
Sénégal a été touché par la pandémie de la
Covid-19. La gestion de celle-ci nous a révélé
une autre dimension de l’homme. Saluée par
toute la communauté internationale, la ges-
tion de la Covid-19 au Sénégal est citée
comme le meilleur modèle au monde en ma-
tière de la gestion de la pandémie. Seule la
Nouvelle Zélande fait mieux que notre pays.
Si nous devons ce succès au personnel mé-
dical et au peuple sénégalais, d’abord, com-
ment ne pas saluer l’action de son leader,
Macky Sall ? Solide à la barre, à la fois intran-
sigeant et lucide, mais ferme et plein d’hu-
manité tout au long de la crise.
En compagnie de la société civile, du secteur
privé, des chefs religieux et coutumiers ainsi
que de la classe politique, dressés comme
un seul homme derrière lui, le Président Sall,
guidé comme toujours par son obsession de
protéger et servir son peuple, tient sur tous
les fronts avec une stupéfiante réussite.
Quand presque tous disaient qu’il fallait faire
revenir les étudiants sénégalais de Wuhan,
en Chine, il a pris sur lui la bonne décision
de les y maintenir. Lorsqu’il a fallu arrêter les
grands rassemblements, il a décidé avec cé-
lérité, nous épargnant ainsi d’une dissémi-
nation du virus à travers le pays. Il a su assurer
et maintenir un confinement partiel à travers
un couvre-feu efficace malgré les résistances.
Il a su lever le couvrefeu en même temps que
l’interdiction de circuler entre les départe-
ments afin d’empêcher l’étouffement écono-
mique et social, malgré les discours enflam-
més des habituels «polémistes du dimanche»
qui nous parlaient de capitulation et de dé-
mission de l’exécutif.
Au final, ce sont toutes ces décisions prises
sous l’autorité d’un comité scientifique qui
font la méthode Macky Sall saluée par la com-
munauté internationale. La politique de ri-
poste du Sénégal est donc un exemple de
réussite au niveau mondial, grâce notamment
à la rapidité des résultats des tests, la géné-
ralisation du port du masque, qui semble
faire débat dans certains pays, mais est obli-
gatoire dans tous les lieux publics au Sénégal,
au soutien financier aux ménages, à l’isole-
ment des cas contacts dans les hôtels, au
contrôle des frontières, à la mise en place
d’un plan de résilience économique et sociale
pour un montant de 1.000 milliards de FCfa
ainsi qu’une communication claire et mobi-
lisatrice, tant sur le plan médical que du point
de vue communautaire. Dans cette bataille,
le Sénégal a refusé de baisser les armes, avec
un commandant en chef clairvoyant, lucide
et doté d’une grande capacité d’analyse et
de décisionnaire. Malgré nos ressources re-
lativement faibles, notre pays a su se battre
sur tous les fronts et utiliser son expertise na-
tionale pour développer des capacités in-
ternes de gestion de la pandémie et mettre
en oeuvre une ingénierie politique et sociale
dans le cadre de la communication.
Dans le même temps, le Président Sall a porté
sur ses épaules le débat pour une redéfinition
de la gouvernance mondiale, pour l’annula-
tion de la dette, mais plus encore, pour un
nouvel ordre mondial des priorités, qui fasse
davantage de place au capital humain. Au
final, le leadership du Président Sall nous a
valu beaucoup de satisfaction, à l’intérieur
comme à l’extérieur de nos frontières, avec
notamment son appel pour l’annulation de
la dette des pays africains qui a trouvé un
écho favorable tant au niveau des pays do-
nateurs, des organismes de financement
comme de la société civile, avec un mouve-
ment mondial de soutien qui s’est structuré
autour de cette initiative.
Invité par le patronat français, le Président
Sall a déclaré à Geoffroy Roux de Bézieux,
président du Mouvement des entreprises de
France (Medef), et à ses camarades : «Le cercle
des partenariats s’élargit en Afrique, de sorte
qu’il ne peut plus y avoir ni d’exclusion, ni
d’exclusivité sur le continent…», alors même
que le monde traverse l’une des plus grandes
crises sanitaire et économique de ses 50 der-
nières années. C’est dire, le leadership et l’état
d’esprit qui guident l’action de l’homme qui
préside aux destinées de notre Nation. A bien
des égards, il incarne un charisme fondé sur
l’éthique du courage, de l’action et la culture
du résultat.
Avec une sérénité qui force le respect, sans
artifices, ni donner échos à des théories sim-
plistes, faussement révolutionnaires et tota-
lement déconnectées de la réalité, le Prési-
dent Sall est en train d’affirmer un style, une
méthode, une certaine idée du monde qui
fait désormais sa renommée.
C’est dans ce contexte que le Président Macky
Sall va à la rencontre des acteurs agricoles,
maillons incontournables du Programme de
relance de l’économie nationale dont l’agri-
culture est l’un des leviers essentiels, en droite
ligne de sa vision d’un Sénégal émergent par
une croissance forte et inclusive portée par
la production nationale des territoires.