On savait déjà que depuis la veille de l’installation de la XIIIè
Législature, que le Président Moustapha Niasse serait une cible
permanente des comploteurs et des revanchards de tous poils qui
infestent le paysage politique de notre pays. En synchronie, ils
sortent tous leurs arbalètes, tentant désespérément d’atteindre une
cible qui est définitivement hors de leur portée. C’est là, le
dénominateur commun des fascistes en herbe qui prétendent
remettre en question le suffrage des Sénégalais et des Députés, des
politologues d’une génération spontanée et des haineux.
Pourquoi cette montée soudaine d’adrénaline ?
Les faits sont clairs comme l’eau de roche. Pour rester poli, face
à un comportement inqualifiable, aux antipodes de nos valeurs et de
toutes les convenances universelles, lors d’un Conseil
d’Administration d’une structure à tout point de vue stratégique pour
notre pays, l’AIBD, le Président Niasse a pris courageusement ses
responsabilités pour mettre fin aux fonctions de « cette fille » comme
dit Doudou Wade, et l’a remplacée par un de ses collègues, au profil
autrement plus reluisant.
Qu’on ne demande pas au Président Niasse d’accepter de jouer
le rôle de putching ball de certains Députés de l’opposition prompts à
exécuter les besognes commanditées par des individus qui se sont
illustrés, pendant douze longues années, dans la mal gouvernance, le
détournement de fonds publics, l’arrogance, les crimes, les
agressions de citoyens, le saccage de locaux de quotidiens et j’en
passe.
Ce sont ces mêmes personnes qui avaient transformé
l’Assemblée nationale en instrument de règlements de compte, dans
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une odeur de souffre qui sentait, encore une fois, la rapine vorace et
insatiable.
Aujourd’hui encore, ces mêmes individus tentent
régulièrement, au cours des séances plénières, de bloquer le
fonctionnement de l’Assemblée nationale, avec leur lecture biaisée
du Règlement intérieur, qu’ils interprètent toujours en fonction de
leurs intérêts mesquins. Devant le Président Niasse et la Majorité, ils
ont perdu toutes les batailles de procédures autour du Règlement
intérieur, batailles au cours desquelles, ils ont toujours reçu des
leçons magistrales.
Pris dans l’étau de leur impuissance, il ne leur reste plus que le
recours à l’arrogance, à la provocation, voire aux insanités.
Le Député Mamadou Lamine Diallo, comme naguère Doudou
Wade, s’inscrit dans la logique de son partenaire du moment, ex-
député qui, au demeurant, n’a jamais été honorable.
Au Sénégal, comme partout ailleurs, la vermine grouille dans le
noir, mais chez nous, – Oh miracle ! – elle parle et s’octroie
frauduleusement le titre de garant de l’orthodoxie républicaine.
Sachez – le une fois pour toute, vous, membres visibles ou
clandestins de l’organisation mafieuse qui usurpe le titre de parti
politique, vous recevrez toujours la riposte qui sied, partout où
besoin sera, dans ou hors de l’hémicycle.
Il est curieux que n’étant plus Député, le sieur Doudou Wade
soit toujours prompt à verser des larmes de crocodile, pour justifier
ses gratifications.
Le Président Moustapha Niasse ne peut pas être votre alter ego
à quelque aune que vous vous référiez. Votre parcours indigent
jalonné d’os que vous grignotez, prouve bien que vous êtes l’esclave
de vos instincts qui vous éloignent, jour après jour, de votre profil de
bipède pensant. Hurlez, gémissez, souffrez dans votre chair et votre
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mental devant la réalité des faits, le Président Moustapha Niasse
restera sur les hauteurs, mais ne vous servira pas impunément de
cible.
A bon entendeur salut !
Dakar, le 3 novembre 2020
Honorable Député Papa Sagna Mbaye