Ouattara vainqueur et rassembleur

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Plébiscité par son peuple, Ouattara s’est fixé, comme objectif, de rassembler ses compatriotes autour de l’essentiel : la stabilité de la patrie et la poursuite de son développement spectaculaire Cette cause vaut bien des compromis dynamiques avec Bédié et Gbagbo, et tous les autres leaders responsables et soucieux de préserver la paix et la cohésion sociale.. Ouattara est acteur de paix et donc un homme aux bras ouverts. Mais, il est aussi chef d’Etat, garant de la sécurité nationale et doit donc rester ferme contre les « croisés de la haine et du désordre ».

Les prédictions alarmistes pré et post- électorales en Côte d’Ivoire ne se sont pas réalisées. Il y a eu certes des déra- pages sanglants regrettables, mais circons- crits, qui n’ont pas remis en cause la sincérité et la transparence du processus électoral. Celui-ci s’est bien passé sur l’immense ma- jorité du territoire national, avec un taux de participation de 53% (en l’an 2000, il était moins de 40%). Ouattara a remporté le scrutin, avec panache, en bénéficiant de la confiance de 94% des électeurs. Il est vrai que l’attitude de l’opposition, no- tamment celle de Bédié et Affi- Nguessan qui ont déposé et fait valider leur candidature, avant de préconiser un boycott sans retirer leur candidature-comprenne qui pourra-a semé une certaine confusion au niveau de leurs partisans. ET explique leur score humiliant ! Cela n’enlève en rien au triomphe de Ouattara qui pendant la pré-campagne et la campagne électorale a fait une tournée des inaugura- tions de ses multiples réalisations infrastruc- turelles éducatives et socio-économiques. Il s’est, à chaque fois, adressé aux populations des localités qu’il a visitées en leur posant la question de savoir : si elles avaient de l’élec- tricité, de l’eau courante, des écoles, des routes etc. Qui peut dire mieux ? Ouattara ne faisait pas des promesses ;il inau- gurait des réalisations concrètes, visibles, ap- préciées à leur juste valeur par des citoyens convaincus par les actes posés par un homme compétent doublé d’un homme d’Etat consé- quent. Nous avons, personnellement, assisté à sa rencontre avec des notables et dignitaires de Korhogo, dans la résidence du chef de l’Etat de la localité ; et cela nous a permis de consta- ter la relation directe et sincère qui existe entre lui et les populations du pays. Ouattara est un homme simple et un authen- tique démocrate qui ne cherche pas à s’ac- crocher au pouvoir. Il avait bien décidé de passer la main à la génération suivante. C’est le décès brutal du premier ministre Ama- dou Gon Coulibaly, à trois mois de la prési- dentielle, qui l’ a obligé à se représenter pour éviter une implosion du RHDP et que son hé- ritage politique et économique ne soit hypo- théqué. La mauvaise de foi de l’opposition a été donc sanctionnée dans les urnes par les citoyens qui ont compris la décision de Ouattara et ont admiré le courage de l’homme. Ouattara n’a jamais été dans une logique de troisième mandat. Ce sont les circonstances tragiques qui ont abouti au rappel à Dieu du candidat désigné du RHDP qui ont changé la donne. Le président français, Macron a fini par le re- connaître publiquement, après l’avoir félicité pour sa réélection. Ses pairs africains, eux n’ont jamais hésité, une seule fois, pour magnifier sa sincérité et ses résultats économiques hors norme. Ils l’ont donc félicité immédiatement, comme l’ont fait la CEDEAO et l’UA. Une certaine presse étrangère a beau cherché à obscurcir le tableau et à mettre en exergue les dérapages localisés, mais a fini par batte sa coulpe en constatant la réussite écono- mique et sociale de la Côte d’Ivoire. Les retrouvailles en cours avec Bédié et Gbagbo ont achevé de démontrer le leader- ship politique de Ouattara, économiste ta- lentueux et politique expérimenté. En réalité, Ouattara est l’héritier du père de la nation ivoirienne moderne, Félix Houphouet Boigny, un homme qui a cultivé, toute sa vie durant, la paix et le rassemblement national et afri- cain. Ouattara a été son dernier premier mi- nistre. Il a bien appris de son mentor et s’ins- pire de son action féconde. C’est dire que la dynamique de rassemble- ment est, pour ainsi dire, dans l’ADN politique de la Côte d’Ivoire, un pays-modèle pour toute l’Afrique. Et qui va le rester car les sou- bresauts constatés cette année sont finale- ment des épiphénomènes. L’apocalypse annoncé n’a pas eu lieu et la « guerre civile » de 2010/2011 ne s’est pas re- produite. Maintenant il faut retisser la concorde na- tionale, après la surchauffe de la période élec- torale. Ouattara et Bédié ont fait le premier pas. Gbagbo joue la décrispation et Ouattara a donné des preuves de sa volonté de tourner la page houleuse des années 2010/2011. Ce qu’il faut souhaiter c’est que tout le monde, ou l’immense majorité des « leaders poli- tiques » mette de l’eau dans son vin et s’en- gage pour des retrouvailles patriotiques. La patrie vaut tous les sacrifices. La présidentielle est de l’histoire ancienne .La réconciliation nationale est le défi de l’heure. Ouattara et Bédié ont posé un premier jalon très prometteur qui autorise tous les espoirs.

Ouattara n’a jamais été

dans une logique de troi-
sième mandat. Ce sont les

circonstances tragiques
qui ont abouti au rappel à
Dieu du candidat désigné
du RHDP qui ont changé
la donne. Le président
français, Macron a fini par

le reconnaître publique-
ment, après l’avoir félicité

pour sa réélection.

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