STRATEGIE DE RIPOSTE Des mesures d’atténuation salutaires

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Au regard des conséquences désastreuses de la pandémie du covid19 sur l’économie des Etats membres de la zone Uemoa, les pays ont élaboré des plans de riposte contre la maladie afin d’atténuer ses effets et faciliter la reprise de l’activité après la pandémie.

La plupart des pays de l’Uemoa ont adopté des plans de riposte contre le Covid-19. Ces plans témoignent de la bonne volonté des Etats à faire face à la pandémie. Outre les mesures sociales et humanitaires, les gouvernements ont mis en place des dispositifs fiscaux et économiques en vue de maintenir la continuité de l’activité économique. Ce soutien permettrait de soulager la trésorerie et assurer la protection de l’emploi. Il s’agit entres autres de : la suspension des contrôles fiscaux pour une période déterminée ; du report pour une période donnée du paiement des taxes forfaitaires pour les petits commerçants et artisans ; des remises d’impôts pour les secteurs tels que le transport et les industries touristiques ; de l’apurement de la dette intérieure ; de l’’annulation des pénalités de retards dans le cadre de l’exécution des marchés et commandes publics avec l’Etat et ses démembrements durant la période de crise. L’application de ces mesures ont nécessité la mobilisation de ressources dont les valeurs diffèrent d’un pays à un autre de la zone. Au Sénégal, le Fonds de riposte et de solidarité contre le covid-19 est doté de 1000 milliards de Fcfa tandis qu’au Burkina Faso, il s’élève à 394 milliards de Fcfa. En Côte d’Ivoire, le plan de soutien économique, social et humanitaire initié est évalué à 1700 milliards de Fcfa et intègre des dispositions de préservation de l’outil de production et de l’emploi. Bien que faisant partie des derniers pays de la zone Uemoa touchés par la maladie à coronavirus, le Mali a également élaboré un plan de riposte pour un montant de 500 milliards de Fcfa, dont 20 milliards de Fcfa dédiés au Fonds de garantie du secteur privé pour assurer les besoins de financement des Pme/Pmi, des systèmes financiers décentralisés, des industries et certaines grandes entreprises affectées par la pandémie. Au Togo, le fonds national de solidarité et de relance économique est évalué à 400 milliards de Fcfa. Au Niger, la réponse des autorités face au Covid-19 est évaluée à 700 milliards de Fcfa.

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