SONKO INCULPE DE VIOLS ET DE MENACES DE MORT Rendez-vous judiciaire avec Adji Sarr

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Les graves évènements qui viennent de secouer le pays sont regrettables. Les jeunes manipulés qui ont semé saccages et destructions de biens publics et privés sont plus à plaindre qu’autre chose. Mais ce « wake -up call » doit être pris au sérieux et le président Macky Sall a compris le message qui dépasse l’affaire Sonko/Adji Sarr pour englober un « mal-vivre de la jeunesse ». Un problème d’envergure qui mérite une attention particulière.

Le leader du parti « PASTEF » Ousmane SONKO a été inculpé, lundi 8 Mars, de viols et de menaces de mort sur la dame Adji SARR, masseuse au salon « sweet beauté » qui avait porté plainte contre lui. L’affaire Sonko –adji SARR qui défraie la chronique au Sénégal où des marches violentes organisées par les partisans de Sonko ont occasionné actes de vandalismes, pillages des biens privés et publics et heurts mortelles, prend une nouvelle tournure. En effet, le leader de « Pastef », après trois jours de garde à vue et un mandat d’amener, a fait face au doyen des juges Samba SALL qui l’a inculpé de viol et menaces de mort contre son accusatrice. Il a ensuite placé Sonko sous contrôle judiciaire. A l’évidence le juge Samba SALL a apprécié les éléments du dossier et les a trouvés sérieux pour décider de l’inculpation du mis en cause, Sonko. Une période d’instruction judiciaire commence et le contrôle judiciaire imposé à Sonko se justifie comme se justifie la même décision prise, par le même juge, contre la propriétaire du salon de beauté, elle inculpée pour « incitation à la débauche et complicité de viol ». Il s’agit donc d’accusations très graves qui pèsent sur les inculpés qui risquent gros, à savoir plusieurs années de prisons. Le « complot » balancé à la presse pour expliquer ses déboires semble de plus en plus difficile à soutenir car les faits et les vrais procès-verbaux examinés par le juge ont dû peser lourd pour qu’il se sente obligé d’inculper sonko. Ce dernier serait-il prêt à changer de ligne de défense. Rien n’est moins sûr, car dans ce cas son image d’Ibadou (musulman rigoriste) serait écornée de manière définitive. Mais alors comment expliquer « les preuves irréfutables «  dont parle l’un des avocats d’Adji SARR ? De telles preuves ne peuvent que s’appuyer sur la science, l’indentification ADN qui est indubitable. Lors du procès qui semble désormais inéluctable, plaidé contre l’ADN sera mission impossible. On pourrait arguer que la sueur du massé et celle de la masseuse se sont mêlées au cours de la séance. Mais celle-ci s’est déroulée en deux mi-temps, si on s’en tient à la déclaration de la deuxième masseuse, celle à quatre mains avec Adji SARR et la deuxième masseuse qui est ensuite sortie lors de la 2ème mi-temps, à deux mains, objet de toutes les supputations. Qui font saliver tous les curieux du Sénégal, de France et de Navarre. En attendant d’avoir le fin mot de l’histoire, la justice a décidé de faire démarrer la 3ème mi-temps. Celle-ci sera judiciaire et scientifique. Le feuilleton est digne des séries américaines, si les morts nous avez été épargnés. Aujourd’hui, tout le monde appelle à l’apaisement et c’est ce qu’il faut souhaiter. Avant que la justice – qui prendra son tempsne tranche, sur la base des faits, rien que des faits.

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