Les opposants sénégalais qui exigeaient l’audit du fichier électoral qui a servi pour la
présidentielle du 24 février 2019 ,ont vu leurs affirmations fallacieuses réduites à néant.
En effet ,les experts internationaux, recrutés par appel à candidature et payés par l’USAID,
ont rendu leur rapport, au bout de trois mois de dur labeur, qui prouve que « le fichier
électoral ayant servi à l’élection présidentielle du 24 février 2019 est fiable et cohérent ».
Les accusations sans fondement de fraudes ont ainsi été balayées par des hommes de
science qui n’ont aucun intérêt à travestir la réalité des faits.
Ils ont travaillé d’arrache pied ,pour passer au peigne fin le fichier électoral et l’ont trouvé
« fiable et cohérent ».
Comment en serait-il autrement lorsque l’ »outil biométrique » est utilisé pour
l’établissement des cartes d’identité CEDEAO qui servent aussi de cartes d’électeurs.
Qu’il y ait eu recours ,pour un nombre très limités de personnes , d’inscriptions avec des
extraits de naissance ,cela n’a qu’une incidence marginale et ce d’autant que les contrôles
se font aussi ,au niveau des bureaux de vote où siègent les représentants de tous les
candidats.
Membres de la société civile et observateurs nationaux et internationaux ont eu l’accès libre
dans les centres et bureaux de vote pour se faire une religion.
Personne n’a constaté des actes frauduleux.
Il ne pouvait pas en être autrement car l’audit du fichier qui avait été réalisé, à l’époque ,en
2018,avait conclu qu’il était « fiable à 98% ».
Comme pour cette année, les auditeurs étaient des étrangers recrutés et payés par un
financement international, celui de l’union européenne, en l’occurrence.
Si mille audits étaient effectués ,le résultat serait toujours le même car personne n’a jamais
essayé d’altérer le fichier.
La vérité est que les opposants étouffent de honte et continuent de sombrer dans le déni de
réalité.
« Tel est pris qui croyait prendre » ! des opposants sans vision et incapables d’identifier
leurs propres priorités.
C’est ainsi qu’ils continuent de rejeter les résultats de l’audit du fichier qu’ils avaient exigé
parce qu’il n’est pas favorable à leurs affirmations sorties de leurs délires oniriques.
Aujourd’hui ,ils persistent dans leur position absurde qui consiste à rejeter les résultats de
l’audit et à vouloir l’organisation des élections locales, »avant la fin de l’année »,avec donc
logiquement un nouvel audit que le simple bon sens écarte. Qui va encore financer un audit
pour leurs beaux yeux et, s’engager, si on suit leur logique perverse, à reprendre l’exercice
,autant de fois que nécessaire jusqu’à « déclarer une trouvaille chimérique qui aurait l’heur
de leur plaire ».
Il faut tordre le coup à la réalité pour satisfaire leur fantasme ?
Les opposants doivent savoir que l’acte d’auditer est un travail scientifique rigoureux et
objectif.
Toutes les garanties ont été données par les services de l’Etat qui ont laissé les experts
travailler librement.
Mais ces experts n’avaient pas pour but de guérir les opposants de leur névrose.
Ils ont examiner les faits et ont abouti aux conclusions logiques et rationnelles qui
s’imposent.
Les opposants névrosés se couvrent de ridicule en convoquant la presse pour faire des
déclarations fantaisistes qui les décrédibilisent.
La date des locales est bien fixée ,par la loi, au 31 janvier 2022..
Maintenant que l’audit du fichier est bouclé ,les réinscriptions des nouveaux électeurs
notamment, ayant acquis la majorité ,restent les révisions légales et obligatoires des listes
électorales ,les recours et autres formalités .
Tout cela se fera avec rigueur et professionnalisme, dans des délais raisonnables.
Le curieux est que c’est l’opposition qui veut que les élections soient organisées le plus vite
possible ,qui agit pour obtenir l’effet contraire ?
C’est l’opposition qui a imposé l’audit du fichier et l’évaluation de la présidentielle de 2019.
Le résultat de l’audit devrait leur dessiller les yeux et leur faire comprendre que leur
obsession de la fraude électorale est névrotique. Elle ne sera jamais corroborée par des
preuves. Parce que personne n’a jamais essayé de frauder.
Le Sénégal a dépassé de telles dérives comme les deux alternances de 2000 et 2012 l’ont
démontré.
Si frauder était possible ,ni Diouf, ni Wade ne seraient battus ,au deuxième tour de 2000 et
de 2012.
Les opposants qui sont dans le désarroi le savent très bien.
Mais ils savent aussi qu’ils n’ont jamais pu gagner une élection depuis l’avènement de Macky
Sall.
Leur vaine agitation est donc bien compréhensible .Il leur faut trouver des « faux arguments
pour créer une tension politique.
L’espoir qu’ils fondaient sur l’audit du fichier est parti en fumée.
