SENELEC Les prestataires ne sont pas des travailleurs de l’agence

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Depuis un certain moment, une vaste

opération de manipulation de l’opi-
nion est en cours, orchestrée par des

« prestataires » qui « exigent d’être embau-
chés ?

Comme s’il s’agissait de personnes travaillant
pour la Senelec ; ce qui n’est pas le cas.

Ces prestataires sont employés par des so-
ciétés privées, GIE, etc. qui exécutent des

prestations, suite à une démarche d’externa-
lisation, en cours au niveau de la Senelec et

beaucoup d’autres grandes boites, depuis de
longues années.
Ce n’est donc pas la nouvelle direction qui a
initié cette externalisation qui profite à des
prestataires agréés, indépendants qui sont
des sous-traitants.
Comme tous les sous-traitants, ils offrent des

services rémunérés et font appel à des tra-
vailleurs qualifiés pour le faire.

Ces derniers ne sont pas liés à la Senelec qui
ne leur doit rien.
Etdoncpas unquelconquedroitd’embauche.

Ils le savent bien et c’est pourquoi leur dé-
marche ne peut être qu’une action de mani-
pulation pour faire croire que des droits fan-
tasmés leur seraient niés ? Il n’en est rien.

S’ils ont des revendications à faire concernant

leurs conditions de travail, ils doivent s’adres-
ser à leurs employeurs indépendants qui exé-
cutent des contrats et sont payés en consé-
quence par la Senelec.

Celle-ci a déboursé plus de 3 milliards de
FCFA l’année dernière pour les payer.
Elle n’a cependant aucun lien juridique avec

les travailleurs recrutés et utilisés par les so-
ciétés concernées.

La Direction apprécie le travail de ces per-
sonnes etrespecte ses engagements contrac-
tuels avec les sociétés qui utilisent leurforce

de labeur.
C’est justement parce qu’elle est sensible à
leur condition de vie qu’elle leur avait
conseillé (les travailleurs, notammentles 499

qui se font entendre) de s’organiser, eux-
mêmes pour devenir des prestataires et

s’auto-employés.
L’option d’un recrutement massif n’est pas
réaliste, encore moins viable car elle gonflerait
les effectifs de manière démesurée.

Si les grandes compagnies ontrecours à l’ex-
ternalisation, c’est bien pour éviter une infla-
tion d’embauches aux antipodes d’une ges-
tion vertueuse, seule à même de garantirleur

santé financière. Et leur capacité à répondre
aux attentes des populations en ce qui
concerne la mise à disposition d’une offre en

énergie électrique de qualité et quantité suffi-
santes et à des prix abordables. Ce qui est

le cas, en ce moment, avec des efforts sans

équivalents, depuis l’indépendance, qui as-
surent un approvisionnement qui a fait ou-
blier les délestages intempestifs qui ont em-
porté le régime précédent.

Les « prestataires » qui s’agitent essaient de
créer une crise qui n’existe pas et cherchent
à se présenter en victimes, sur la base de
FAKE NEWS.
Il y a assurément manipulation politicienne

comme la présence de « Kilifeu » du mouve-
ment « Y-a-en -a marre » lors de la manifes-
tation de Kaolack le montre.

Il se suppute qu’un de ses collègues du même
Mouvement lorgne du côté de la mairie de
Kaolack et susciter des troubles dans la ville
de Mbossé « pourrait favoriser leurs visées ».
Pourquoi ne pas battre campagne et affronter

les nombreux candidats bien connus à Kao-
lack et s’en remettre au verdict des urnes et

non pousser à la rue des « prestataires » qui
savent bien que rien ne justifie leur posture.
Car, enfin, ce serait très facile pour tout un
chacun de se lever et de revendiquer une
embauche ici et là, voire partout.

Ce serait absurde, comme l’est cette dé-
marche qui n’a ni tête ni queue.

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