L’AFP est née avec le 21ème siècle (16 Juin 1999, discours historique de MoustaphaNiasse)
qui « choisit l’espoir » et rompt les amarres avec le parti socialiste (PS) qui était devenuméconnaissable à ses yeux par sa gestion peu rigougeuse et ses reniements qui l’entrai-
naient, comme un bateau ivre, vers les récifs d’une désillusion historique, avec un échecà la fois populaire et électoral.
Moustapha Niasse, leader étudiant
socialiste, militant infatigable qui
avait su allier engagement politique
et parcours scolaire et universitaire exem-
plaires, ancien directeur de cabinet du pré-
sident Senghor et ancien ministre de celui-
ci, puis premier ministre du président Abdou
Diouf et qui deviendra patron de la diplomatie
sénégalaise pendant une durée cumulée
unique de 11 ans, prit ses responsabilités
pour changer la donne politique nationale.
Choisir l’espoir, à l’époque, c’était aussi oser
l’audace et avoirfoi en la capacitédes citoyens
sénégalais de juger objectivement sa dé-
marche politique et de se déterminer en toute
connaissance de cause.
Pari gagnant, car à défaut de se qualifier pour
le second tour, le candidat de l’AFP monta
surla troisième marche du podium et devint
le faiseur de roi, comme on dit.
Pour un coup d’essai ce fut un coup de maître
qui changea, à jamais, le paysage politique
sénégalais, et ce d’autant que, fidèle à son
engagement, pris avantle scrutin de soutenir
au deuxième tourle candidat de l’opposition
le mieux placé,Niasse resta fidèle à lui-même
et fit basculer le Sénégal dans sa première
alternance.
L’AFP restera donc à jamais la force politique
décisive qui a mis fin au long règne d’un parti
socialiste qui avait perdu ses repères entre
les mains d’un leadership rattrapé parl’usure
du pouvoir.
Dès sa naissance, l’AFP a frappé un énorme
coup qui l’a durablement enracinée dans le
champ politique national.
Il se distingue, encore aujourd’hui parla qua-
lité de ses cadres, le sérieux de ses militants
dont la conscience citoyenne est citée en
exemple.
Lorsque des individus trop ambitieux ont
voulu y semer des pratiques malsaines, la
réaction rapide et tranchante des instances
supérieures du parti a permis de faire place
nette et de ramener calme et sérénité.
Depuis, l’AFP joue pleinement sa partition
au sein de la coalition BBY, avec le Président
Macky Sall, en écrivant, avec lui, les plus belles
d’une coalition dont la longévité est sans
équivalent dans l’histoire politique du pays.
Auparavant, l’AFP a été au cœur de la bataille
pourla seconde alternance et a joué le même
rôle, d’acteur décisif, comme lors de la pre-
mière en l’an 2000. En effet, en 2012, comme
en 2000, il y a eu mobilisation générale contre
un pouvoirfigé dans ses certitudes et ses dé-
rives – ce qui arriva au PDS de Wade, en seu-
lement 12 ans
«-Au premier tour de scrutin, le candidat de
l’AFP, MoustaphaNiasse finit, encore une fois,
à la troisième place du podium.
Il devint, encore une fois, le «faiseur de roi».
Toujours fidèle à ses principes,Niasse apporta
son soutien au candidat Macky Sall arrivé se-
cond, derrière Wade et ce choix renvoya les
sopistes dans l’opposition.
Depuis 2012, Niasse et Macky, avec tous les
alliés de BBY travaillent ensemble, dans le
respect et la volonté en actes pour servir les
citoyens sénégalais, partout sur le territoire
national.
L’équité territoriale qui caractérise la dé-
marche de BBY, sous le leadership du prési-
dent Macky Sall, explique aussi l’adhésion
massive des populations aussi dans le monde
Choisir l’espoir, à l’époque, c’était aussi oser l’audace et avoir foi en la capacité
des citoyens sénégalais de juger objectivement sa démarche politique et de se
déterminer en toute connaissance de cause.
Pari gagnant, car à défaut de se qualifier pour le second tour, le candidat de
l’AFP monta sur la troisième marche du podium et devint le faiseur de roi,
comme on dit.
rural que dans les agglomérations urbaines.
Les victoires éclatantes enregistrées à l’occa-
sion de toutes les élections organisées depuis
2012, parlent d’elles-mêmes.
Le rouleau compresseur BBY a pour moteur,
les réalisations spectaculaires en termes d’in-
frastructures (pont sur la Gambie, Ila Touba,
finition de l’aéroport AIDB, les hôpitaux érigés
dans les régions, et aussi les actions sociales
avec les bourses de solidarité familiale, la
CMU(couverture médicale universelle), l’élec-
trification rurale et urbaine(les coupures in-
tempestives sont un vieux souvenir), les pro-
grammes mis en œuvre pour la formation et
l’emploi des jeunes et des femmes etc.
Depuis son avènement le président Macky
Sall est entrain de battre tous les records de
croissance économique au Sénégal et cela
est incontestable.
L’AFP est associée à ce bilan exceptionnel qui
magnifie sa co-gestion du pouvoir.
En 22 ans d’existence, le parti de Moustapha
Niasse a réussi son pari de changerla donne
politique au Sénégal et de jouer, avec ses al-
liés de BBK, un rôle de premier plan.
Le choix de l’espoir s’estrévélé le bon, consa-
crant une vision et une démarche politique
patriotique et pragmatique d’une redoutable
efficacité.
Etre parmi les décideurs, au sommet, sans
perdre ni son âme ni ses principes, voilà la
prouesse réussie.
Alors que le nouveau millénaire et nouveau
siècle qui l’ont vu naître ouvrent de nouvelles
perspectives qui sont synonymes de révolu-
tion numérique, biologique, technologique,
sociale et donc politique, il est heureux de
constater que les jeunes couvés par le parti,
formés et mis à l’épreuve, sont devenus ma-
jeurs, matures et aptes à prendre la relève.
Pour continuerle combat, surtous les plans,
pour réaliser l’émergence économique qui
estle défi de cette première moitié du 21ème
siècle pour toute l’Afrique.
L’AFP, devenue une formation politique de
premier plan, s’est donnée les moyens, en
termes de ressources humaines, condition
sine qua none, pour continuer de peser et
d’apporter sa contribution exemplaire à
l’émancipation économique, sociale et cul-
turelle du peuple sénégalais.
