La candidature du Général Ahmed Al Raissi des Emirats arabes unis EAU) à la
présidence d’Interpol, vient à son heure, parce qu’elle est celle d’un homme qui
connaît la structure de l’intérieur et qui, par ailleurs, a toutes les qualifications
nécessaires, la formation et l’expérience professionnelles indispensables.
En effet le Général Al Raissi a une solide formation universitaire, couronnée par un
Doctorat (PH D) en police, sécurité et sécurité communautaire de l’université
Métropolitaine de Londres, obtenu en 2013.
Il est aussi titulaire d’un MBA en Administration des affaires en Pratiques de gestion
innovantes de l’université de Coventry.
Il est aussi diplômé d’informatique d’Utredin Westville College, OHIO-USA.
En ce qui concerne sa carrière professionnelle, il a occupé les postes de responsabilité
les plus éminentes dans le domaine de la sécurité dans son pays, les EAU .ayant gravi
les échelons les uns après les autres, avec rigueur, efficacité et respect des valeurs
éthiques qui sont le ciment de la vie sociale émiratie.
Le Général Al-Raissi s’est ainsi distingué, successivement, aux postes d’Inspecteur
Général du Ministère de l’Intérieur des EAU, de Directeur du Département Général des
opérations centrales au Commandement général de la police d’Abu Dhabi et de
Directeur de l’Administration Générale des services électroniques du Ministère de
l’Intérieur, entre autres.
Il est membre du comité exécutif d’Interpol, en tant que délégué. Il fait partie des 13
personnes membres de cette structure stratégique qui définit la politique et
l’orientation de l’organisation.
Avec un tel cursus, la candidature du Général Al-Raissi s’impose comme une évidence
parce qu’elle est légitime et pertinente.
C’est pourquoi l’activisme de certains députés français contre sa candidature pose
question car, elle est non seulement malvenue, mais elle sent le soufre de la
corruption, de la manipulation et de l’incohérence.
En effet si la présence du Général Al-Raissi devait susciter un tel tollé et mobiliser des
élus, pour quoi tel n’a pas été le cas pour l’empêcher de devenir membre du Comité
exécutif d’Interpol ?
Parce que, là où il se trouve déjà il participe à la définition et à l’orientation politique
de l’Organisation, privilège qu’il partage avec, seulement, douze autres personnalités
représentant tous les continents.
La stricte vérité est que c’est son éventuelle accession au poste de Président qui
dérange des leaders tapis dans l’ombre et des personnes dont les sentiments sont
inavouables dès qu’il est question de reconnaître la compétence et les capacités de
leadership de personnalités originaires d’Afrique, du monde arabe et d’autres pays du
Sud.
En France, le racisme est bien une gangrène que la réalité quotidienne ne cesse de
mettre en exergue, à travers des drames et des propos d’un autre âge.
Les accusations portées par les élus français sont gratuites parce que sans fondement
et le discours tenu qui est à la fois évasif et décousu, enfonce plus ceux qui le tiennent
que l’homme ciblé .On y parle de lourd passif ? Lequel ? Pourquoi ne pas l’avoir
« détaillé » et, surtout utilisé comme argument de campagne pour empêcher que le
Général Al-Raissi n’intègre le comité exécutif d’Interpol?
Les accusateurs de circonstance ne sont, eux-mêmes pas convaincus par leur propre
logorrhée en utilisant l’expression : «planent des accusations ».
Si on a des preuves irréfutables, on ne lance pas des expressions vides de sens, pour
salir, créer la suspicion et pousser à la réaction raciste.
Les élus français recrutés, en la circonstance, ont manqué une bonne occasion de ne
pas signer une lettre qui ternit leur image.
Eclabousser l’image des EAU et de Abu Dhabi, notamment, dans le domaine du
respect des droits humains, en particulier est une entreprise vaine
La tolérance vécue comme respect et ouverture à l’Autre est la deuxième source qui
irrigue les EAU, lieu par excellence de la fraternité pan-humaine, où la liberté de culte
est totalement garantie.
La messe, avec 100 000 fidèles que le Pape François a célébré à Abu Dhabi, capitale
des EAU, a achevé de convaincre le monde entier sur l’ouverture d’esprit des leaders
émiratis, et leur volonté en acte de faciliter à l’être humain, qui qu’il soit et d’où qu’il
vienne, la jouissance de ses droits inaliénables dont la liberté religieuse, la sécurité, la
libre circulation, la liberté d’expression etc.
En conformité avec la loi sans le respect de laquelle, il n’y a pas de vie sociale paisible
possible.
Les EAU qui réunissent toutes ces conditions trustent, logiquement, les premières
places du podium pour les pays les plus sûrs du monde.
Le sondage de l’Institut Gallup de 2018 classe à la deuxième place, ex aequo, les EAU
et la Norvège, devancé d’un point par Singapour qui a totalisé 94 points.
Ces éléments d’appréciation sont importants pour évaluer la candidature du Général
Al-Raissi qui s’enracine dans un Etat qui est un modèle du genre dans le domaine de la
sécurité, de la paix sociale et de l’ouverture au monde.
On le voit donc, les critiques qui cherchent à converger vers une cabale mal ficelée,
pour cibler la candidature du Général Al-Raissi sont mal fondées, et, pire, dégagent un
parfum nauséabond.
Pour les Etats africains, le choix du Général-Al-Raissi est assurément celui de la
Raison, avant d’être aussi celui du cœur.
Le candidat propose à l’Afrique un plan quinquennal de développement global pour
booster ses capacités dans le domaine de la sécurité.
Il est corrélé avec un autre pour le renforcement des 4 bureaux régionaux d’Interpol,
avec une modernisation des bureaux centraux nationaux.
Cet engagement est gravé dans le marbre, si on peut dire, et sera scrupuleusement
respecté par le candidat, le Général-Al Raissi qui bénéficiera du soutien total du
comité exécutif d’Interpol et de son pays les EAU, aura les moyens nécessaires pour le
tenir.
Il est l’homme de la situation pour une organisation à la croisée des chemins ,avec le
premier quart du 21 ème siècle qui tire à sa fin dans un monde, toujours en proie à la
menace terroriste, à l’insécurité généralisée, à la précarité, aux trafics de drogue
,d’êtres humains, à la cybercriminalité et à toutes sortes de crimes et délits
transfrontaliers.
Un monde où la place de l’Afrique est de plus en plus précarisée par des terroristes qui
gagnent du terrain au Sahel, dans l’espace du Lac du Lac Tchad, à l’Est et à l’Ouest du
continent.
Dans ce contexte difficile qui met à rude épreuve les populations africaines et les
Etats, le concours d’Interpol est indispensable dans la lutte pour la sécurité, sans
laquelle aucun développement économique n’est possible.
L’élection du nouveau président d’Interpol, prévue à Istanbul est un rendez-vous
politique et diplomatique à ne pas manquer.
L’Afrique doit faire bloc, en faveur du candidat émirati qui défend ses intérêts et dont
la parole est crédible et la volonté d’agir positivement, sincère.
Que sa candidature fasse bouger certains visages masqué, voire encagoulés, devrait
mobiliser, encore davantage ses partisans, ceux qui veulent qu’Interpol fasse, le plus
efficacement possible son travail au service de la sécurité mondiale.
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