Macky Sall sur un piedestal

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La séquence politique, en cours, est particulièrement favorable au président Macky Sall et à sa coalition
BBY (Benno Bokk Yakaar). En effet la politique sanitaire menée, depuis le début de la pandémie du covid,
est un succès éclatant.

Dès le début, une ligne claire a été tracée et suivie, les compétences nationales mobilisées, les ressources financières allouées par l’Etat, secondé par toutes les forces vives et citoyens dotés de moyens importants, et les entreprises. Sur le plan international, le président Sall a porté la voix du continent pour réclamer l’annulation de la dette et a obtenu, très rapidement, un moratoire bienvenu. Le Sénégal est apparu, à la face du monde comme un des Etats qui ont agi de manière spectaculaire, avec une efficacité exemplaire, pour contenir la covid, et ses conséquences économiques dévastatrices. Les première et deuxième vagues ont, ainsi été subies, avec, certes des morts d’hommes, des pertes d’emplois et des problèmes économiques subséquents. Mais le pays a tenu bon et s’en est sorti beaucoup mieux que de nombreux autres, y compris des pays développés. C’est la troisième vague, avec le variant Delta qui a semblé avoir porté les coups les plus rudes, en termes de victimes, notamment. La dépendance vaccinale(qui est le lot de tous les Etats non producteurs de vaccins, ceux membres de l’union européenne compris) a retardé le démarrage de la campagne et n’a pas permis de lui imprimer un rythme soutenu. Malgré cela, le Sénégal a réussi à vacciner près de 2 millions de citoyens. Le compte n’y est n’y est pas encore ;mais les efforts du gouvernement sont dignes d’éloge, et appréciés par les populations. Des réticences avaient été notées, au tout début, avant que les ravages du variant Delta, ne donnent un coup de fouet à la sensibilisation nationale. Aujourd’hui, la campagne de vaccination bat son train et les partenaires étrangers multiplient les dons qui permettent de toucher toutes les couches sociales, sur toute l’étendue du territoire. Sur ce front capital, le gouvernement a mené un combat, qui continue et qui a permis de marquer des points positifs nombreux. La covid a poussé l’Etat à booster sa politique sanitaire, avec l’édification d’hôpitaux de niveau 3 à Kaffrine, Kédougou et Touba. Les cérémonies d’inauguration de ces édifices de dernière génération ont été l’occasion d’un accueil délirant réservé au président Macky Sall dans la zone du Ndoucoumane. A Touba, où a été inauguré l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim, à quelques jours du Grand Magal, le Khalife Serigne Mountakha Mbacké a réservé un accueil très chaleureux à son hôte. Il a tenu des propos élogieux à son endroit et a exprimé toute sa satisfaction pour les réalisations faites dans cette ville sainte qui est devenue la deuxième ville du Sénégal. Le président Macky Sall a, effectivement, doté Touba d’infrastructures ultra modernes que personne, avant lui, n’avait jamais imaginé mettre en chantier. C’est un fait ! Comme la construction de ILA TOUBA l’est et restera une œuvre exceptionnelle qui facilite l’accès à Touba. Les opposants et affabulateurs ne peuvent nier la réalité et sombrent donc dans une forme de nihilisme névrotique qui les dévore. Dans la séquence politique actuelle, à quatre mois du rendez-vous électoral des locales du 23 janvier, tous les voyants sont au vert pour Macky Sall et BBY. La mobilisation constatée à New York, où le président s’est rendu pour participer à la 76 ème Assemblée Générale de l’ONU, est, tout simplement magnifique, car elle traduit les remerciements de l’ensemble des sénégalais de la Diaspora qui ont apprécié l’aide financière débloquée, par Macky Sall, pour leur apporter un soutien inespéré. Aucun chef d’Etat, n’a jamais pensé à faire cela, quelles que fussent les circonstances sur le plan international. Durement impactés par la covid, les sénégalais de la Diaspora ont constaté que leur situation interpellait aussi leur pays d’origine et son gouvernement. En vérité cela ne devait pas les surprendre de la part de Macky Sall qui a décidé d’en faire élire 15, comme députés de la Nation. Une Première ! La mobilisation de New-York, après celle du Ndoucoumane, du Fouta, où il a inauguré des infrastructures grandioses qui permettent le désenclavement de l’Ile à Morphil, notamment, a fini de déstabiliser les opposants. Ces derniers savent que la bataille des locales est déjà perdue pour eux dont les rêves de coalition, ont accouché d’une explosion nucléaire politique, ayant donné naissance à des éclats de coalitions lilliputiens, enfants monstrueux de la haine que se vouent les opposants. Tous les sénégalais ont assisté au baptême annoncé de la « grande coalition » qui a consacré la rupture définitive entre Wade et Sonko. Ce dernier a perdu, en chemin ses illusions de rassembleur que rien, ni dans son cursus, ni dans son action politique, encore moins dans l’incarnation des valeurs républicaines et la simple vertu, ne lui permet de revendiquer. Il est la grenouille de la fable qui implose, en essayant d’utiliser les méthodes de terreur des réseaux sociaux, de fake news et de complotisme débridé. L’immense majorité des citoyens ne mange pas de ce pain là. Sonko l’a appris à ses dépens et, depuis, subit les tirs nourris de Thierno Bocoum, Abdoul Mbaye, Bougane Gueye etc, tous des opposants, sans envergure, il est vrai, mais qui existent par les médias. Comme Sonko,à ses débuts, avant que l’ « affaire Adji Sarr » ne l’oblige à se limiter à des « déclarations de presse »,en évitant les conférences de presse, où, l’homme en attente de rendez-vous judiciaire qu’il est, pourrait dire des choses qui seraient retenues contre lui. Sonko fait dans l’outrance, mais il n’est pas fou. L’opposition sénégalaise qui est actuellement un champ de ruines, est entrain de creuser sa propre tombe, ou plutôt de l’agrandir, car les haines recuites qui y ont fermentées, y ont fait se développer des fossés que rien ni personne ne peut combler. Pour quoi diable, le PDS, seule formation de l’opposition ayant un groupe parlementaire va-t-il se ranger derrière Sonko, élu avec les plus forts restes ? Pour quoi lancer une bouée de sauvetage à Khalifa Sall qui est ni éligible, ni électeur, de par la loi de 1992,qu’il avait votée ? Les contradictions internes irréductibles de l’opposition sénégalaise rendent impossible la mise sur pied de coalitions crédibles. Les effets d’annonce, la médiatisation à outrance, tout cela, c’était du vent, comme tout le monde l’a constaté, à la fin. L’émiettement des opposants est leur faiblesse congénitale et cela renforce le camp présidentiel qui a été rallié par Idrissa Seck, classé deuxième à l’élection présidentielle. Mais, aussi par Omar Sarr, maire de Dagana, et d’autres « pointures » du PDS. Dans ce contexte précis, les locales tracent le chemin d’une victoire annoncée. Les seuls risques sont la bataille des ego dans BBY, la voracité des uns et des autres, les tendances éventuelles au chantage politique et autres dérives. Macky Sall va devoir arbitrer, et utiliser le bâton et la carotte. Il en a les moyens. Toutefois, il faudra une vigilance de tous les instants, car les opposants qui ont conscience de leur faiblesse, vont tout tenter pour susciter des crises artificielles. Les médias, en général et les réseaux sociaux, en particulier, seront des lieux de confrontation, sans merci. Il faudra rendre coup pour coup, 24 heures sur 24. Cela demande d’organiser les jeunes de BBY, seul à mêmes de relever le défi. Les locales ont des enjeux politiques d’une importance capitale car, les résultats vont dessiner une carte électorale qui sera, presque la même pour les prochaines échéances que sont les législatives et les présidentielles de 2024. Macky Sall est bien sur un piédestal, avec une coalition disposant d’une écrasante majorité et qui va, encore triompher lors des locales. Il va donc avoir le problème qui met, parfois dans l’embarras, les entraineurs de football disposant de joueurs talentueux très nombreux. Pour les locales, comme pour les législatives, les choix seront difficiles. Car, choisir, c’est aussi éliminer et/ou écarter ; et donc créer des frustrations, comme on dit. Homme d’Etat et leader politique d’envergure, Macky Sall a l’expérience pour faire les meilleurs choix possibles, en préservant l’intérêt bien compris de sa coalition BBY, une coalition inédite dans l’histoire politique du Sénégal. Par sa taille et par sa durée ! Si elle (cette coalition) défie e temps et fait mordre la poussière aux faux politologues et vrais opposants encagoulés, c’est grâce au génie politique de son leader. L’équation est certes à plusieurs inconnues ; mais Macky l’ingénieur s’y connaît en mathématique.

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