Les nouveaux Pères la Vertu pensent naïvement que les Sénégalais sont amnésiques et qu’ils ont oublié leur gouvernance particulièrement corrompue et
violente, accompagnée d’un césarisme obsolète, qui a poussé un Président de la République à proférer des menaces publiques
à l’encontre du Conseil Constitutionnel, qui
avait eu le tort de dire le droit, suite à une
violation manifeste du Code électoral, lors
des Elections locales de 2002.
C’est dans cette atmosphère polluée qu’un
complot avait été ourdi contre le Secrétaire
général de l’Alliance des Forces de Progrès,
l’opposant sans concession, pour tenter d’entacher son honorabilité, avec un instrument
sordide, par le biais du dossier des passeports
chinois.
A la veille de l’ouverture de la Session Ordinaire Unique de l’Assemblée nationale, sur
un fond de levée de l’Immunité parlementaire
de Députés incriminés dans une affaire de
trafic présumé de passeports diplomatiques,
voilà que les revanchards asphyxiés par la
haine, tentent lamentablement de revenir à
la charge, vingt ans après leur échec peu glorieux.
De quoi s’agit-il ?
- En 1996, à un an du délai fixé dans un Accord signé entre la Grande Bretagne et la
Chine, en 1897, pour le retour sous la souveraineté chinoise du territoire de l’Enclave géographique de Hong-Kong, soit l’an 1997, il a
été ouvert la possibilité, pour les citoyens de
Hong Kong, d’investir dans des pays du Tiersmonde, une partie de leurs économies
(Afrique, Caraïbes, Asie et Amérique Latine).
Des pays ont été, dans le cadre de ce programme, contactés. Vingt-huit (28) pays africains, dont le Sénégal, ont accepté d’entrer
dans ce programme, en toute transparence.
Il y en avait sept (7) en Afrique de l’Ouest. - Chacun de ces pays, dont trois (3) voisins
directs du Sénégal, ont signé, avec les Autorités de Hong-Kong, un Accord prévoyant la
délivrance de documents de voyage à ces
ressortissants, triés sur le volet et après une
enquête menée localement, ce document
étant un passeport de service. - Ces passeports de service, établis de manière rigoureuse et sous contrôle, ont été octroyés dans le cadre précis d’une Opération
d’investissements futurs, prévue au Sénégal,
tout comme dans les autres vingt-sept (27)
États africains, francophones, anglophones
et lusophones. - Il était mentionné sur ces passeports de
service, qui avaient été établis, à titre tout à
fait spécial, que leur validité s’étendait sur
une période limitée.
Aucun des documents n’a été vendu ni
acheté. - Le Président de la République du Sénégal,
dans le cadre de ce programme, avait signé
deux Décrets : un, créant le Fonds de Développement Economique et Social du Sénégal
(FODES), en Asie, et un autre nommant un
Ambassadeur sénégalais, comme Directeur
de ce Fonds, pour un an. - En toute transparence, les fonds provenant des droits payés, ont été logés dans
un compte du Trésor public sénégalais, au
Ministère de l’Economie et des Finances,
dans leur totalité et le FODES a été dissout,
dès la fin du Programme.
Tout était documenté. - Ce dossier du FODES figure en bonne place
dans le document de passation de service,
établi en juillet 1998, et signé par le Président
Niasse, alors Ministre des Affaires étrangères
sortant et par son successeur, le regretté Ministre Jacques Baudin. - En 2002, à Dakar, des autorités ont pensé
utiliser ce dossier FODES, en ignorant ou en
faisant semblant d’ignorer que toute l’opération reposait sur deux décrets présidentiels
et que le FODES avait été dissout dès la fin
de la mission qui lui avait été assignée.
Devant le mur infranchissable des faits, des
données objectives, vraies et vérifiables et
suite à une mémorable Conférence de presse
du Secrétaire général de l’AFP, en 2002, les
comploteurs ont vite fait de battre en retraite,
toute honte bue.
Aujourd’hui, ils essaient de nouveau d’emprunter désespérément les mêmes chemins
tortueux, où ils ont lamentablement échoué,
alors qu’ils étaient au pouvoir, ivres d’une
puissance qu’ils croyaient sans limite. Couverts de toutes les souillures de leur gouvernance sanctionnée par les Sénégalais, ils se
heurtent, encore une fois, au mouchoir immaculé du Président Moustapha Niasse.
Un petit conseil, pour terminer: livrez – vous
à une thérapie salutaire, en tentant de surmonter votre haine, car non seulement ce
sentiment négatif vous prive de toute lucidité,
mais elle vous asphyxie et vous tue à petit
feu.
Ça doit être très difficile pour vous, mais essayez quand même. Bon courage !
Dakar, le 11 octobre 2021
Penda Ndiaye Cissé
Membre du Pool des Porte-paroles
de l’Alliance des Forces de Progrès