Victimes de leur propre turpitude, pour avoir présenté une liste incomplète (une femme a été investie à la fois sur la liste nationale des titulaires au scrutin proportionnel et sur la liste des suppléants), les leaders de la coalition Yewwi Askanwi (YAW), cherchent à provoquer des troubles pour saboter le déroulement des opérations électorales.
Ils ont fait la publicité d’un « grand rassemblement le 8 juin » qui n’a pas répondu à leurs attentes.
Le compte n’y était pas et pour divertir les citoyens, ils ont accusé des forces de l’ordre d’avoir bloqué des bus transportant des militants venant des régions , mais n’ont fourni aucune preuve de leurs allégations, (où sont les photos) ?
Par contre, des personnes ont été bel et bien arrêtées : des rebelles du MFDC, dont Ousmane Akilling Diatta, figure bien connue de ce mouvement.
Des bus ou « cars », personne n’en a vu sur les axes routiers qui se dirigeaient vers la place de la Nation.
L’échec mal digéré, YAW annonce une nouvelle manifestation pour le 17 juin ; mais le hic est que la période de pré-campagne électorale écarte toute manifestation politique de cette nature.
Les leaders de YAW le savent , mais essaient de faire un forcing. Dans quel but ?
Pour provoquer les forces de l’ordre et créer des troubles ; parce que tel était aussi l’objectif visé le 8 (Sonko avait appelé à l’insurrection ,mais a été désavoué) !
D’ailleurs la coalition BBY (Majorité présidentielle), qui avait prévu une manifestation, a annulé l’évènement, pour se conformer aux directives du CNRA, (organe de régulation des médias).
Les leaders de YAW continuent de faire des déclarations jusqu’au-boutistes, pour menacer la quiétude des sénégalais.
Une forme de prise d’otage, dénoncée par toutes les autres coalitions dont les listes ont été validées par le Conseil constitutionnel et qui défendent bec et ongles, la tenue des élections législatives le 31 juillet, comme prévu.
Dans ce contexte de défi lancé par YAW,force restera toujours à la loi et toute provocation sera « adressée » (comme on dit en anglais),par qui de droit.
Personne ne peut imposer ses desiderata à l’Etat de Droit garant du respect de la loi.
Les fanfaronnades des leaders de YAW ,qui ont plongé leur coalition dans l’abîme électoral de l’invalidation de sa liste nationale au scrutin proportionnel seront balayées ,si d’aventure ils cherchent à user de la violence.
Ils avaient été prévenus, avant le 8 juin, que les évènements sanglants de Mars 2021,ne se reproduiraient plus.
Le maintien de l’ordre a été remarquable,lors de cette manifestation.
Les forces de défense et de sécurité,hommes et femmes ,seront disponibles pour que force reste à la loi !
Nul ne peut prendre en otage le pays ,pour se prévaloir de sa propre turpitude.
Les foules « lavées du cerveau » espérées le 8 juin, n’étaient pas au rendez-vous.
Elles ne le seront pas dans le futur, car YAW s’est discréditée par ses investitures clientélistes,la boulimie de ses leaders, leur incompétence à confectionner des listes et leur obsession à partager le « gâteau du pouvoir ».
Nombre d’alliés (Guirassy,Cheikh Bamba Dièye,Cheikh Tidiane Dièye, Aminata Lô,Diamil Sy etc.) ont brillé par leur absence le 8 juin.
C’est dire que YAW est dans une situation plus que trouble, avec des fractures multiples et un avenir crépusculaire.
Demain, âpres seront les législatives ,sans ses leaders-qui s’étaient réfugiés sur la liste nationale-. Au sein du Parlement, YAW ne sera plus que l’ombre d’elle-même.
Sans oublier les rendez-vous judiciaires capitaux qui attendent Barthélémy Dias (le 21 septembre verdict de son procès en appel) et Ousmane Sonko qui est toujours en attente d’une convocation du Doyen des juges, dans l’affaire qui l’oppose à la masseuse Adji Sarr.
L’optimisme n’est pas une fleur en éclosion dans ce camp dont l’image est ternie.
Une défaite retentissante de leur liste de suppléants le 31 juillet, sera une catastrophe majeure.
Le sachant, ils semblent être tentés, ces leaders en perdition, d’adopter la fausse solution de Gribouille !