On joue les prolongations de la
confrontation dans le bureau du
Doyen des juges entre Ousmane
Sonko et Adji Sarr, qui l’accuse de viol et menaces de mort. Quelques heures après le faceà-face, organisé mardi dernier, le président
de Pastef a rejoué le film de sa première rencontre avec son accusatrice depuis l’éclatement de l’affaire. Cette dernière lui portera
la réplique dès le lendemain, hier donc. Me
El Hadji Diouf, avocat de la plaignante, entend
apporter son grain de sel.
D’après Source A, la robe noire va faire à la
presse, ce jeudi, dans un café de la place. Son
objectif répondre à Ousmane Sonko, qui ne l’a
pas raté lors de son live post-confrontation
avec Adji Sarr. En attendant que Me El Hadji
Diouf revienne sur le rendez-vous de mardi
dernier chez le Doyen des juges, Source A révèle
une partie de la vingtaine de questions qu’il a
posé au leader de Pastef. Le journal en a choisi
dix. Elles sont presque toutes gênantes :
«Lorsque Adji Sarr vous massez, étiezvous couché ? Ou bien étiez-vous assis ?
Étiez-vous nu ? Quels sont les types de
massage qui existaient à Sweet Beauty ?
Un kinésithérapeute officiait-il sur place ?
Sweet Beauty est-ce un salon de beauté
ou une ‘maison rose’ ? Y trouvait-on les
compétences pour soigner votre mal de
dos ? Comment votre sperme a-t-il pu se
retrouver dans les parties intimes de Adji
Sarr si vous n’avez jamais eu de contact
avec elle ? Pourquoi refusez-vous le test
ADN? Que répondez-vous à Adji Sarr, qui
affirme que vous étiez nu avec elle dans
le jacuzzi ?»
Ousmane Sonko a refusé de répondre aux
questions de Me El Hadji Diouf. Il a également
opposé le silence aux interpellations des autres conseils de la partie civile et du procureur.
CONFRONTATION ADJI SARR/SONKO
Sonko et son complot fantasmé
Aphone devant le doyen des juges et
le procureur, Ousmane Sonko devient
très bavard dès qu’il sort du tribunal.
Il déflore le secret de l’instruction et poursuit
un narratif cousu de fil blanc, pour servir à
l’opinion une soupe tellement insipide
qu’elle fait vomir de dégoût devant tant de
misère verbale, d’enfantillages, et de lâcheté
de la part d’un homme qui n’ose pas assumer
ses propres actes.
La fable du complot est sortie de la tête d’un
personnage qui est dos au mur face à
l’épreuve de vérité du test ADN.
Au début c’est le président Macky Sall qui
était l’auteur désigné ;ensuite il glisse vers
l’ex-procureur, et d’autres figures qui semblent
l’obséder comme Mamour Diallo qu’il accuse
de tout. Même si, il y avait un tsunami au Sénégal, Sonko aurait déclaré qu’il en était l’auteur. Le ridicule ne tue pas ; mais il peut pousser à identifier un esprit torturé.
Face à Adji Sarr qui a maintenu toutes ses
accusations : 5 viols avec menaces de mort,
dans le bureau du Doyen des juges, face à lui
et à ses avocats, Sonko n’a pas pipé mot.
Une fois l’audition terminée, il se dépêche
d’occuper les micros pour parler, seul, à la
presse. Pas D’INTERVIEW ! PAS DE QUESTIONS ! C’est TROP DANGEREUX pour un DICTATEUR !
Alors le manipulateur réinvente l’audition et
laisse libre cours à ses délires. Tout ce qu’il a
dit est FAUX !
ADJI SARR est libre, et DEBOUT, plus déterminée que jamais à aller au procès.
Tout le SENEGAL l’a vu, plus radieuse que jamais, sûre d’elle-même et pas impressionnée
du tout par celui qu’elle accuse de l’avoir violée. C’est ce qui déstabilise SONKO qui n’a
pas répondu à l’avocat de Adji Sarr, Me Abdoul
Dialy Kane qui lui a demandé s’il acceptait
de subir un test ADN ?
Autre refus de répondre à la question de savoir s’il avait 2 armes à feu, avec lui, lorsque
Adji Sarr le massait ?
Le vrai débat est là : LE TEST ADN ET LES MENACES DE MORT AVEC DES ARMES A FEU INTRODUITES DANS LE SALON PAR SONKO,
sans gardes du corps ?
Les témoignages de X, Y, Z et Tartempion n’intéressent personne. Ils n’étaient pas dans le
salon de massage. Il n’y a aucun comploteur.
C’est la vérité qui fait peur à Sonko dont la
ligne de défense est absurde.
Il y a des prélèvements et le test ADN est incontournable.