AFFAIRES SONKO/MAMBAYE NIANG ET SONKO/ADJI SARR
Que justice soit faite !

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Chez les Grecs de l’Antiquité, « la justice est une dis-
position de l’âme vertueuse » et « l’homme juste est
celui qui ne se laisse pas entrainer par les passions».
Aujourd’hui, justice rime avec égalité et équité.
Tous les hommes sont égaux devant la justice.
Il semble urgent de ramener certains esprits égarés, qui se
réclament de la société civile, au bercail de la Raison, du
Droit et de la Justice, pour dissiper les buées qui obscurcissent
leur approche des « affaires judiciaires » qui opposent Ous-
mane Sonko à Adji Sarr, d’une part et à Mambaye Niang,
d’autre part.
Ces gens sont entrainés dans des dérives qui font douter de leur lucidité, dans la mesure
où, ils demandent, tout simplement, qu’un citoyen, comme les autres, Ousmane Sonko,
bénéficie d’un statut hors sol, qui le met hors de portée de la justice.
Ils réclament pour lui un pouvoir similaire à celui du Lé-
viathan de Thomas Hobbes qui aurait tous les droits
pour faire ce que bon lui semble. Sans aucune consé-
quence !
Accusé de faits graves : diffamation (qui met en cause
l’honorabilité de quelqu’un, citoyen respectable, père
de famille, mari, ministre de la république etc.), en ce
qui concerne Niang et crime : « viols répétés et menaces
de mort », dans le cas de Adji Sarr citoyenne d’égale di-
gnité, jeune femme travailleuse, peu favorisée…
Ces deux accusateurs ont exactement les mêmes droits
que Sonko et méritent d’être traités de manière égale,
respectueuse et juste.
Ils sont des justiciables comme les autres, comme Sonko qui n’a aucune immunité et qui ne
peut se dérober qu’à ses risques et périls.
Plaider pour que les procès ne soient pas organisés, c’est vouloir piétiner l’Etat de Droit, la
Démocratie, la Liberté et la Sécurité des citoyens, rien que pour le « bon plaisir » d’ un
homme qui serait, ainsi mis sur le piédestal de la dictature.
Parce qu’alors, mis hors de portée des fourches caudines de la justice, Sonko pourrait tout
se permettre, n’ayant rien à craindre.

Ces personnes qui abdiquent leur raison et se jettent pieds et poings liés sous la chaise de
cet homme idolâtré, se trompent de pays et de peuple.
Le Sénégal, Etat démocratique où l’exécutif, le législatif et le judiciaire sont des pouvoirs,
ne s’est jamais rabaissé jusqu’à accepter un « autre pouvoir » illégal.
Sonko a les mêmes droits que ses accusateurs et les procédures en cours, iront jusqu’à leur
terme.
Ses avocats qui jouent la montre, sont dans leur rôle ; les juges s’en tiennent au calendrier
judiciaire, avec toute la rigueur qu’il impose.
Depuis le début de ces « affaires », il n’y a ni rush, ni empiètement sut les droits d’aucun des
protagonistes.
Mais personne n’arrive à bloquer les procédures en cours.
Le 16 mars, Sonko sera face à Mambaye Niang et tous les sénégalais seront édifiés sur l’exis-
tence ou non des « rapports » de l’IGE (inspection général d’Etat) et/ou IGF (inspection
générale des finances) qui « attestent que l’actuel ministre du tourisme a été épinglé, en ce
qui concerne le PRODAC » ?
Si le document présenté au tribunal n’est pas authentique, il faudrait ajouter le délit de
«faux et usage de faux » à l’accusation de diffamation, comme spécifié dans la plainte de
Niang.
Quant à l’«affaire Adji Sarr/SONKO », une décision de la cour suprême est attendue, les
avocats de l’accusé, ayant introduit un recours en cassation, auprès de celle-ci.
C’est la dernière munition juridique qui leur restait.
Sans préjuger de quoi que ce soit, il faut souhaiter que justice soit faite, dans le respect
scrupuleux des droits de tous les protagonistes.
Les tentatives vaines de politiser les « dossiers » n’ont pas prospéré et il faudra bien que
Sonko apporte ses preuves, dans l’affaire qui l’oppose à Niang, affaire qu’il a déclenchée
par ses propres paroles. Personne ne l’a poussé à faire les déclarations qu’il a faites.
Face à Adji Sarr, Sonko devra sortir de son mutisme observé dans le bureau du Doyen des
juges et accepter de faire un test ADN, épreuve incontournable qui pourrait être décisive.
Pour quoi refuser un test scientifique, lorsqu’on a rien à se reprocher ?
Faut-il préciser qu’un test ADN ne prouve pas un viol.
Mais il tranche, définitivement, le débat sur une relation sexuelle non protégée.
Toutefois la seule demande d’un test ADN est « déstabilisante » pour qui a subi des massages
aux pouvoirs imprévisibles.
Que diable était-il allé faire dans ce salon où semblent rôder les démons de la tentation ?

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