Quand Yewwi a franchi la ligne rouge en parlant de « concertations avec les hauts gradés de l’armée » dans un communiqué avant de se faire rappeler à l’ordre par la Dirpa, c’est Birahim Seck qui a sauvé l’honneur de la société civile en condamnant ce précédent dangereux. Personne ne vous a entendu. Vous avez préféré, comme d’habitude, garder un silence complice et coupable. Vous avez encore gardé le même silence complice et coupable quand Ousmane Sonko, dont vous êtes devenu le supplétif, menace de mort le Président de la République dans un meeting à Keur Massar. Par contre vous vous transformez en hautparleur pour dénoncer les excès d’un militant qui avait appelé à bruler la maison de Sonko. Quand Sonko veut se soustraire à la justice en jouant au malade imaginaire, vous redevenez son haut-parleur en exigeant une évacuation sanitaire à l’étranger dans l’ignorance totale de son état de sante et de son dossier médical. Quand le Ministre Mame Mbaye Niang porte plainte contre Sonko, vous décrétez que l’Etat fout le camp oubliant volontairement qu’il ne peut y avoir de société civile sans Etat de droit qui ne peut que reposer sur la justice. Comment peut-on se réclamer de la société civile et demander comme vous le faites que l’Etat de Droit soit sacrifie à l’autel de combinaisons et de marchandages politiciens usant de méthodes terroristes avec la menace d’une guerre civile s’il y a procès ? Le procès a eu lieu et point de guerre civile parce que les sénégalais ont compris qu’en plus d’être un rentier de la tension, vous vivez de la négation et du dénigrement du Sénégal. Avant de découvrir que vivre de tensions était beaucoup rentable que d’enseigner les lettres, vous avez pu lire la célèbre phrase de Beaumarchais qui disait « Sans liberté de critique, il n’y pas point d’éloges flatteurs ». C’est une bonne maxime pour une vraie société civile comme nous avons à le connaitre par le passé avec Waly Coly Faye, Mame Adama Gueye, Mouhamed Mbodj et Abdou Mazid Ndiaye. Cette grande société civile avait permis à notre pays de franchir des seuils de démocratisation comme la première alternance de 2000 grâce une crédibilité consubstantielle à leur équidistance des chapelles politiques. Pire que l’allégeance, vous êtes dans le fanatisme et les jours qui suivent vont le prouver car après la première vague (condamnation en première instance), Sonko s’est confiné pour échapper à la deuxième vague (le procès en appel), et vous avez décidé de vous substituer aux militants de Pastef comme vous le faites depuis de début. Vous concurrencez déloyalement l’aile la plus radicale de Pastef. * Responsable APR Président du mouvement LIGGEY SUNU REEW