Un procès en appel le 8 mai
Condamné pour di;amation à une peine de prison de 2 mois avec sursis et à une amende de 200 millions de FCFA, Ousmane Sonko est mis à nu, comme un menteur, un homme qui a essayé de salir l’honneur d’un autre, sans preuves. De graves accusations de « détournements de deniers publics attestés dans un rapport de l’inspection des finances, IGF », voilà ce qu’a;irmait, de manière péremptoire, Sonko qui n’a pas pu fournir au tribunal, un seul document. Il s’est réfugié dans le dilatoire et les manipulations, jusqu’au ridicule d’un plagiat grotesque du « Malade imaginaire ». Et a fini par commettre l’erreur grossière de ne pas se présenter au tribunal où il a été jugé par contumace et condamné. Mais le verdict n’est pas assez sévère ni pour le plaignant ni pour le parquet qui ont décidé de faire appel. C’est leur droit ! N’en déplaisent aux avocats de Sonko qui ont joué et perdu et qui, aujourd’hui, révèlent, à la presse, leur intention pernicieuse qui était de… jouer la montre. Ils étaient donc conscients que leur client n’avait aucune chance d’échapper à une condamnation, pour avoir menti éhontément, en a;irmant détenir un «rapport» qui n’existe pas . Qui salit par le verbe reçoit, en pleine figure sa propre boue. L’arroseur arrosé, Sonko ne mérite pas une condamnation «light» comme celle qui lui a été collée, mais un véritable coup de boomerang qui lui fera passer l’envie, pour toujours, de di;amer et de s’acharner sur d’honnêtes citoyens, pères de famille, maris, comme Mame Mbaye Niang. La justice vient donc de mettre un coup d’arrêt retentissant à la fuite en avant de Sonko, dans l’arrogance débridée, osant jeter l’opprobre sur la quasi-totalité des institutions du Sénégal. Mais, pour que la leçon soit exemplaire, la condamnation doit être corsée, à la hauteur des dégâts causés à la respectabilité du plaignant. C’est pour quoi le procès en appel est un impératif catégorique et qu’il soit fixé assez vite doit être salué. Car, il faut faire échec au jeu malsain de quelqu’un qui fait du tort à quelqu’un d’autre, dans le seul but de le déshonorer et qui cherche à gagner du temps pour pouvoir se soustraire à la justice. Lorsqu’on est honnête, tout simplement, on n’agit pas de la sorte, quitte à piétiner l’honorabilité des citoyens, sans états d’âme. C’est donc, pour «l’ensemble de son œuvre, si on peut dire, dans cette a;aire spécifique, que l’accusateur sera jugé. Personne n’avait pris Sonko, par la main pour l’emmener au Salon Sweet Beauté ; personne ne l’avait incité, non plus, à di;amer Niang et à a;irmer, mordicus, qu’il avait le «rapport de l’IGF qui l’épinglait». Sonko devrait donc s’armer de courage et assumer ses actes. Mais n’est pas courageux, qui veut