Le procès en appel Sonko/Niang a abouti à un verdict « corsé » : 6 mois de prison avec sursis et 200 millions de FCFA ,de dommages et intérêts à verser au plaignant.
Pour Sonko ,le choix de la chaise vide a certainement joué en sa défaveur, en sus de la diffamation avérée ,donc des accusations de corruption ,sans preuves proférées et répétées contre Niang par Sonko.
En effet ,Sonko a snobé le tribunal, après avoir déversé, de par le passé ,toutes sortes de paroles inqualifiables, sur les magistrats.
Et, d’ailleurs sur toutes les Institutions de la République.
La peine infligée par le juge Mamadou Fall Cissé est même assez « douce »,car, au vu des torts causés à Mame Mbaye Niang, trainé dans la boue, jeté en pâture à l’opinion publique, sans aucune preuve, la main du juge aurait pu être plus lourde.
C’est sans doute ,parce qu’il est rarissime que des peines de prison ferme soit prononcées,dans des cas de diffamation ,que Sonko a échappé au pire.
Certes ,il perd son éligibilité et ses rêves de candidature à la présidentielle de 2024,mais il échappe à l’incarcération.
Toutefois ,la condamnation à payer 200 millions de francs CFA au plaignant-qui a gagné son combat et lavé son honneur, pourrait l’y précipiter,s’il tarde à s’exécuter.
La contrainte par corps pourrait s’exercer et/ou la saisie de ses biens.
Sonko apprend à ses dépens, aujourd’hui, que la justice ne badine pas avec ceux qui se croient tout permis en Démocratie.
Ses menaces l’ont perdu, sa vantardise, aussi et, surtout son irresponsabilité.
Pourquoi diffamer Mame Mbaye Niang ? Faire des accusations sans aucune preuve !
Il est vrai que le mensonge peut être d’origine névrotique et la personne atteinte ment comme il respire, à torts et à travers.
L’évident est que Sonko est victime de lui-même, de son verbe irréfléchi et de son mépris hautain envers presque tout le monde.
Le choc violent ,en cours avec le maire de Dakar, Barthélémy Dias -qui l’accuse de manquer d’élégance-est un énième exemple des actes discourtois (pour dire le moins) dont Sonko est coutumier.
Jusqu’à tenir des discours irrespectueux envers des chefs religieux.
Aujourd’hui ,il tombe de haut et ne devrait s’en prendre qu’à lui-même.
Il a menti et en paie le prix judiciaire.