LE LEADER DU PARTI « PASTEF » JOUE À FOND LE DÉNI DE RÉALITÉ,EN AFFIRMANT QU’IL « EST PLUS QUE JAMAIS CANDIDAT À LA PRÉSIDENTIELLE DE 2024 ».
En vérité, il est aux abois parce que , « rendu » de facto, inéligible par sa condamnation à 6 mois de prison ,avec sursis.
Il le sait parfaitement et ses avocats le savent et se gardent bien de spéculer.
La poussière d’espoir qui lui reste est le recours en cassation qui ,de l’avis des experts, n’ a aucune chance d’aboutir.
Parce que la diffamation contre Mame Mbaye Niang est indiscutable, donc le mensonge et l’intention de nuire, de trainer dans la boue un citoyen, père de famille respectable,ministre de la République de surcroît.
Ensuite ,il y a la légèreté de Sonko qui n’a apporté aucune preuve et ne s’est même pas présenté au tribunal pour se défendre et donner une possibilité à ses avocats d’essayer d’ « argumenter » .
Il a préféré afficher un mépris souverain, synonyme de suicide judiciaire, en décidant d’organiser une réunion du bureau municipal de Ziguinchor, au moment même où se déroulait le procès.
Sur ce terrain déserté par l’adversaire, Niang et ses avocats ont fustigé le comportement de Sonko, mis l’accent sur ses accusations farfelues et sa lâcheté.
Ils ont tiré des pénaltys judiciaires /juridiques dans un but vide.
C’est une sorte de justice immanente qui s’est déployée et s’est abattue sur un accusateur humilié ,reconnu coupable de diffamation et d’injures publics.
La condamnation en appel qui a triplé celle du procès en première instance, est parfaitement justifiée (de 2 à 6 mois).
Tout comme le montant de 200 millions de FCFA en dommages et intérêts, avec une contrainte au corps maximum.
Même si le tribunal n’a pas suivi les réquisitions du Ministère public qui demandaient une peine de 2 ans dont un ferme.
Les paroles de Sonko ont été d’une gravité extrême car beaucoup de citoyens ont été abusés, dans un premier temps et Niang a été lynché sur les réseaux sociaux.
Au final, les affirmations tonitruantes de Sonko n’étaient rien d’autre que des affabulations.
Ce qui est arrivé à Sonko est la conséquence de sa propre turpitude.
L’homme ne réfléchit pas et n’écoute pas ses avocats ,sinon il n’aurait pas fait une si grosse bêtise qui hypothèque sa candidature à la présidentielle.
En outre, il doit s’expliquer le 16 mai, sur les accusations de « viol et menaces de mort » lancées contre lui par l’ex-masseuse Adji Sarr.
Cette fois -ci, c’est une peine de prison ferme qui lui pend au nez.
A l’heure actuelle c’est bien le sol qui se dérobe sous les pieds d’un politicien retors, verbeux, violent et immature.
Qui a des ambitions beaucoup plus lourdes que son cerveau.
La question de la lucidité ou non de Sonko se pose car, dans sa situation actuelle, s’il parle encore de « candidature »,il est bien hors sol.
Ses faux camarades de la coalition Yewwi savent bien qu’il est hors jeu et ont préparé le terrain pour leurs candidatures de remplacement.
Ils continuent de lui témoigner, par le verbe ,leur soutien ,tout en espérant que demain, une fois qu’il sera officiellement exclu du jeu politique, il leur tende la perche.
Ces calculateurs l’ont tout faux, car Sonko ne soutiendra jamais personne. Son ego l’en empêche.
Il va emporter Yewwi dans sa tombe politique ,ou plutôt ce qu’il en reste car cette coalition est déjà un cadavre à la renverse.
En effet le coup politique et médiatique que Barthélémy Dias vient de porter à Sonko est fatal et signe l’acte de décès de Yewwi.
Il a confirmé que Sonko est un fieffé menteur « Il sait que je ne lui ai pas dit ceci », Dias dixit !
Donc Sonko a affabulé !
Il a ajouté des diatribes en termes de leçons politiques et de conduite individuelle.
La vérité est que Barthélémy a ses actes qui plaident pour lui : il n’ a jamais été un lâche, il a assumé et s’est retrouvé souvent en prison.
Quand il va manifester ,il se déplace avec ses enfants ,à ses risques et périls.
Sonko lui négocie avec les policiers pour qu’ils laissent son enfant aller à l’école.
Qui est garçon ? diraient nos cousins ivoiriens !
Les jours qui suivent vont écrire la suite de ce feuilleton .