Décidément ,la tyrannie de l’opinion mondialisée et manipulée, fait des ravages partout et plonge l’Afrique dans l’enfer de l’ignorance ,synonyme, ici, notamment dans le Sahel, d’apologie des coups d’état militaires.
Tous ceux qui avancent masqués, pour défendre la « paix »,à tout prix, cautionnent ,de facto, les putschs ,le piétinement de la démocratie et le retour aux années 60 et 70,pendant lesquelles, les dictateurs en kaki régnaient en maîtres sur le continent africain ,du Nord au Sud, d’Est en Ouest.
Ces « années de triste mémoire » ont retardé l’Afrique, sur tous les plans ,en particulier ,sur celui d’un développement « massif » des systèmes éducatifs et de formation.
Ce qui explique, entre autres facteurs ,les retards criminels du continent ,dans le domaine de l’émancipation économique.
Indispensable pour impulser le social ,le culturel et tout le reste !
Malheureusement les échecs prévisibles et subis ,avec ces régimes militaires post-indépendance, seront encore au rendrez-vous-le sont déjà-avec ces nouveaux colonels ,incompétents, et manipulateurs.
Il est facile de constater au Mali et au Burkina ,le nombre croissant d’attaques djihadistes et de morts,depuis l’avènement de Goita et de Traoré.
Chaque jour, une ou plusieurs attaques terroristes sont signalées et des victimes dénombrées.
Dans ce contexte explosif et sans issue, la manipulation reste l’arme de destruction massive ,pour mobiliser des centaines ou des milliers-qui ne représentent pas ceux qui ont voté pour la démocratie-
Pour profiter des couvertures médiatiques occidentales toxiques-qui jouent contre leur propre pays et les valeurs républicaines- et qui,à « l’insu de leur propre gré »,deviennent des propagandistes ,des ennemis de la Démocratie.
Ces ennemis qui ,une fois arrivés au pouvoir, se dépêchent d’expulser les médias occidentaux.
Ainsi, le cercle vicieux se referme : l’Afrique continuant de trainer ses boulets que sont la misère ,le boom démographique (mal exploité) et l’exploitation de ses ressources par les occidentaux ,mais aussi Wagner,les Chinois etc.
Avec la complicité des régents du moment, corrompus jusqu’à l’os.
Le peu de crédibilité qui restait à la CEDEAO qui a réussi à imposer des calendriers de retrait du pouvoir aux colonels du Mali, au capitaine du Burkina et au colonel Doumbia de Guinée-Conakry, est en train d’être dangereusement entamé.
En effet ,si la menace d’une intervention militaire ,est définitivement enterrée, un signal fort de capitulation serait donné et encouragerait les putschistes associés à se sentir pousser des ailles et à défier ,à nouveau la CEDEAO.
En remettant en cause les accords signés pour leur retrait du pouvoir.
De reculade en reculade ,la CEDEAO -qui a un bilan louable pour avoir chassé Jammeh du pouvoir et engagé des épreuves de force victorieuses contre les colonels malien et guinéen ,va être noyée dans l’attentisme et les tergiversations.
« Si vis pacem, para bellum » (si tu veux la paix, prépare la guerre ».
Mais, si on cède à la tyrannie de l’opinion manipulée, on finit par se « coucher » et avaler toutes les couleuvres.
Les annonces d’un éventuel soutien de la Troika des putschistes que sont Goita ,Doumbouya et Traoré, sont des fanfaronnades.
Ces régimes n’ont ni les moyens matériels ,ni les ressources humaines.
Et puis ,on peut rappeler les escarmouches de 1974 entre les généraux Lamizana et Moussa Traoré et ,surtout la « guerre de 1985 entre les deux pays (Burkina/Mali)
De triste mémoire, deux Etats très pauvres qui se sont fait une guerre sanglante et absurde qui s’est arrêtée, faute de moyens.
Près de 40 ans ,après la misère règne toujours d’un côté et de l’autre de la frontière et le pouvoir kaki a repris du service.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets ,il ne faut rien espérer de ces putschistes de l’ère digitale qui veulent ramener leurs pays dans les ténèbres de la tyrannie.
Le curieux est qu’il y a des soi-disant panafricanistes attardés qui demandent à la CEDEAO de ne pas combattre des putschistes.
Personne n’attaque le peuple nigérien, au contraire ,l’objectif est de lui permettre d’imposer sa souveraineté et donc, ses choix politiques.
Les putschistes au Mali ,en Guinée, au Burkina et au Niger n’ont aucune légitimité et ,donc ne représentent pas les peuples de ces pays.
Les défendre ,c’est poignarder la démocratie.
