La CEDEAO ne lâche pas le morceau : sa menace d’attaquer les putschistes nigériens est sérieuse .
Il est vrai que l’ultimatum adressé aux militaires nigériens ,n’a pas été suivi de l’assaut envisagé.
Pour donner ,encore du temps ,à la diplomatie ,en vue d’un règlement pacifique de la situation créée par les putschistes.
Tous les soutiens internationaux de la CEDEAO ,continuent de faire bloc, pour désavouer le coup d’état et réclamer un retour du président légitime ,Mohamed Bazoum, élu démocratiquement, au pouvoir.
Ceux qui font chorus pour que rien ne se fasse pour faire avorter ce coup de force inacceptable ,sont des ennemis de l’Etat de droit et de la démocratie.
Ils légitiment des actes lâches qui ont toujours fait reculer l’Afrique.
Si les coups d’Etat étaient la solution, un pays comme le Niger, aurait avancé, dans sa quête d’émancipation économique,depuis son indépendance.
Le constat est décevant ,car le pays est classé au dernier rang des Etats du monde.
Les régimes militaires qui s’y sont succédé, l’ont enfoncé dans la misère, avec l’exploitation coloniale et néocoloniale ,dont les pouvoirs en kaki ont été les complices.
La manipulation en cours, qui essaie de présenter la CEDEAO comme « maléfique » est grossière.
C’est grâce à l’action de la CEDEAO que la Gambie s’est débarrassée de Yaya Jammeh ,un dictateur sanguinaire.
C’est toujours grâce à elle que les putschistes maliens ,guinéens et burkinabè ,ont accepté ,contraints et forcés, des transitions fixées à des périodes déterminées, afin de rendre le pouvoir aux civils.
C’est la fermeté et la volonté claire d’agir (par des sanctions économiques et des attaques militaires ,si nécessaire),qui ont forcé la décision .
Les menaces de la CEDEAO sont prises au sérieux parce qu’elles peuvent être mise à exécution.
Le Nigéria, le Sénégal, la Côte d’Ivoire ,pour ne citer que ces trois pays, ont les moyens militaires de réduire un quarteron de colonels corrompus, nichés à Niamey et qui ne sont pas soutenus par la majorité de la population.
D’ailleurs, c’est pour cela qu’ils ont empêché la manifestation pro-Bazoum qui devait avoir lieu dans la capitale nigérienne.
Il faut dénoncer les pseudo-intellectuels et authentiques opportunistes qui font tout pour nager à contre-courant.
Et essayer d’avoir une popularité factice dans les réseaux sociaux ,où pataugent des armées d’ignorants, obscurantistes.
Au Niger ,comme au Mali, au burkina et en Guinée, les choses sont claires : des militaires illégitimes, incompétents et sans vision cherchent à monopoliser le pouvoir d’Etat pour en jouir.
Au détriment des peuples !
Ils doivent être combattus et chassés du pouvoir.
Par tous les moyens nécessaires !
