Aujourd’hui, la réalité de l’échec accouche du populisme militaire et civil, si l’on peut dire,
qui vend des chimères politiques à des jeunes déboussolés et dramatiquement connectés
aux réseaux sociaux toxiques.
Donc, faciles à manipuler et à mobiliser, pour soutenir n’importe qui, y compris des militaires
immatures, dans des pays comme le Mali, le Burkina et le Niger.
Trois pays qui ont déjà fait l’expérience de multiples coups d’Etat militaires qui ont enfoncé
leurs populations dans l’enfer du marasme économique.
Ces trois pays membres de l’UEMOA (union monétaire ouest-africaine) se classent, avec
le Togo, le Bénin et la Guinée Bissau, derrière la Côte d’Ivoire et le Sénégal qui trustent
les deux premières places.
Comme par hasard, le Sénégal n’a jamais connu de coup d’état militaire et la Côte d’ivoire,
n’en a subi qu’un seul (celui du général Robert Gei).
A l’évidence les militaires n’ont pas la solution, comme l’analyse objective de la réalité le
prouve.
Mais comment parler logique et rationalité à des analphabètes, drogués aux fake news,
et dont les cerveaux sont colonisés par l’obscurantisme ?
Il faut commencer par l’école, avec les plus jeunes pour parier sur le futur.
La démocratie se bâtit dans les classes d’école, par l’enseignement des valeurs républicaines,
d’égalité, de citoyenneté, de patriotisme, de fraternité et de paix.
C’est encore et toujours dans les écoles où se forment les élites de demain, hommes de
science et de culture, fidèles à eux-mêmes et à l’humanité toute entière.
A cet égard la civilisation digitale est une chance à saisir en Afrique.
Le Kenya l’a bien compris et affiche des résultats impressionnants, dans le domaine de la
formation aux métiers du numérique des jeunes, dès le primaire.
C’est bien la connaissance qui va libérer l’Afrique, non les slogans creux, martelés par des
hommes en kaki, sans imagination. Au Burkina, en Guinée-Conakry au Mali et au Niger se
joue une arnaque politique grossière dont les populations seront, sont déjà, les grandes
victimes. Au vu des percées terroristes, rythmées, chaque jour, par des attentats sanglants
(Mali et Burkina), on constate que la réalité se joue des proclamations bruyantes et pathétiques. Les démocrates doivent se révolter et oser défier les juntes illégitimes. Refuser de
cautionner un populisme sans lendemain, en Afrique comme en Europe et en Amérique.
Tous ceux qui piétinent l’Esprit, le droit de réfléchir et de choisir, sont des ennemis de la
vraie libération des peuples.
Les putschistes comme les terroristes sont des ennemis de l’émancipation totale des citoyens.
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