❒ Par Mouhamadou M. DIA
Homme immature, parce qu’adolescent attardé, Ousmane Sonko est
bien la victime de Sonko Ousmane.
Son dernier « fait d’arme », d’une stupidité
affligeante :arracher le téléphone d’une
gendarme et s’engouffrer dans sa maison,
avec l’objet-ce qui est bien constitutif d’un
vol-, lui vaut une arrestation, la mise en branle
d’une action judiciaire d’envergure, et un
mandat de dépôt.
Sonko est donc en prison et, à la suite d’une
grève de la faim, transféré aux urgences, au
moment où ces lignes sont écrites.
Il avait prédit que si on essayait de «l’empêcher d’être candidat à la présidentielle, il se
produirait un chaos indescriptible ».
Encore une affirmation démentie par les faits,
qui témoigne de l’état mental problèmatique
d’un homme aux abois,en proie à ses propres
démons qui le poussent de l’»ibadouisme »
aux maisons closes,aux réseaux sociaux où
il s’exprime, à tort et à travers.
Et, s’enfonce dans ses propres contradictions !
Le procureur Abdou Karim Diop a refait « défiler «la bande des déclarations incendiaires
et irresponsables, criminelles, pour tout dire,
de Sonko.
Avant de lui signifier les charges lourdes qui
pèsent sur lui : appels à l’insurrection, complot contre l’Etat, association de malfaiteurs
en vue d’une entreprise terroriste, vol, entre
autres.
Ce qui arrive à Sonko est la conséquence de
ses actes violents, irrigués par une immaturité
atavique, si l’on peut dire, qui fait qu’il ne
peut ni contrôler ses nerfs, ni se retenir de
dire des énormités.
C’est ainsi qu’il a jeté à la figure de Adji Sarr
qu’elle était : « une guenon atteinte d’AVC ».
De la part de quelqu’un qui demande au peuple sénégalais de l’élire à la présidence de la
République, c’est un suicide moral et politique.
Un tel homme peut-il s’offusquer des « cris
de singe » lancés aux joueurs de football
africains, dans les stades européens ?
Serait-il crédible dans le combat contre le racisme, plus actuel que jamais ?
Ce comportement lamentable le pousse aussi
à la dictature : ceux qui le suivent sont des
godillots.
Pas de question, pas de débat: Sonko décide
et tout le monde se prosterne !
Des « ralliés » à la coalition YAW, ont vécu
l’humiliation de leur vie, avant de claquer la
porte.
Tout ceci explique le rejet de Sonko par toute
la « classe politique », à l’exception de
membres défroqués de la société civile qui
jouaient tout sur son hypothétique réussite.
Ces gens-là sont tombés de haut avec lui, et
rumine leur désarroi.
Quant à Sonko, il ne doit s’en vouloir qu’à luimême : il a pensé pouvoir défier l’Etat et s’est
ouvert les portes de la déchéance.
Triste sort pour un homme lâche : où est le
« gatsa-gatsa-, le mortal Kombat, la résistance » ?
Une grève de la faim, lorsqu’on joue le « guerrier » ?
Des recours judiciaires de la 25 heure ? C’est
lamentable, même au Purgatoire.
