Sonko poursuivi pour appels àl’insurrection, atteinte à la sûreté del’État, association de malfaiteurs…

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Arrêté et placé en garde à vue, l’opposant Ousmane Sonko voit son dossier
judiciaire être corsé, si l’on peut dire,
et atteindre une nouvelle dimension, avec la
décision du Procureur de la république de le
poursuivre pour : appels à l’insurrection, atteinte à la sureté de l’Etat, complot contre
l’autorité de l’Etat, actes et manœuvres à
compromettre la sécurité publique et à créer
des troubles publics graves,association de
malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et vol.
Dans une rencontre avec la presse nationale
et internationale, le Procureur Abdou Karim
Diop n’a pas mâché ses mots et a fait remarquer que le Parquet pouvait déclencher des
poursuites, lorsqu’il en considère l’opportunité sur des faits qui ne sont pas prescrits.
C’est ce qui explique le lourd dossier judiciaire
qui est maintenant rendu public, pour porter
des accusations gravissimes contre l’opposant Sonko.
Ce dernier, depuis février/mars 2021 n’a cessé
de poser des actes de défiance contre l’Etat,
d’appeler à l’insurrection, de pousser certaines catégories sociales (les jeunes notamment), à commettre des actes de violence et
à saccager des biens privés et publics, à cibler
des domiciles de personnalités publiques
(ministres, magistrats, hommes politiques
etc.), bref à semer désordre et terreur dans
le pays.
Les déclarations et écrits de Sonko ont été
recueillis, compilés et archivés, et ont permis
au Parquet de constituer un dossier d’accusation solide.
Sonko est maintenant face à ses propres turpitudes et va devoir s’expliquer, devant le
Doyen des juges, Maham Diallo.
Cette fois les charges sont particulièrement
lourdes, bien documentées et incontestables.
C’est ainsi que Sonko va être poursuivi, pour
l’ensemble de son œuvre, en tant que pyromane politique. L’impunité dont il croyait
jouir était un trompe l’œil et le fait que l’Etat
ne l’ait pas arrêté pendant si longtemps, l’a
poussé à s’enfoncer dans des excès, en tous
genres, qui se referment sur lui, en un piège
judiciaire fatal.
Cette fois-ci, Sonko sera face à ses propres
déclarations et écrits dans les médias, les réseaux sociaux, lors de meetings, entre autres
moyens de communication dont il a usé et
abusé.
Ce nouveau chapitre judiciaire n’a rien à voir
avec les condamnations pour diffamation
contre le ministre Mambaye Niang et l’exmasseuse Adji Sarr, pour corruption de la jeunesse.
Dans ce nouveau dossier, il y a aussi l’accusation de vol d’un téléphone portable , celui
d’une femme gendarme que Sonko affirme
avoir « arraché et amené chez lui ».
Un tel acte est bel et bien un vol

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