Depuis 2012 et l’avènement de Macky Sall ,la coalition qu’il a mise en place (BBY),est restée solide à la barre.
Gagnant toutes les élections nationales et surmontant toutes les crises qui l’ont menacée.
C’est unique ,dans l’historique politique du Sénégal.
Les faux politologues et vrais opposants déboussolés, ont toujours annoncé son « implosion » ,avant de ravaler leur vomis.
Avec l’annonce de la décision de Macky Sall de rester fidèle à son engagement écrit (dans son livre « Le Sénégal au cœur ») ,de ne pas briguer un autre mandat ,d’aucuns ont prédit une « dislocation de BBY ».
Jusqu’ici ,cette prédiction sombre ,ne s’est pas réalisée.
Il y a eu beaucoup de rumeurs ,des candidatures fantasmées et des candidatures avortées.
Les rares personnalités qui ont osé franchir le Rubicon , brillent par leur manque de popularité, de programme politique ,de base électorale et d’appareil de mobilisation.
Aly Ngouile Ndiaye ,ministre démissionnaire de l’Agriculture ,observe, jusqu’ici un silence assourdissant.
Ce qui semble démontrer que son geste relevait plus d’une frustration non maitrisée ,que d’un acte politique mûrement réfléchi.
Aucun autre membre du gouvernement n’a posé un tel acte de rupture.
Il y a eu des « coming-out »,si l’on peut dire, suivis de repentance ,pour mieux affirmer un attachement résolu à BBY.
Ce qui se passe est que les fondements de la coalitions présidentielle, restent solides : les trois piliers que sont l’APR (parti de Macky Sall),l’AFP (parti de Moustapha Niasse) et le PS (parti dirigé par Aminata Mbengue Ndiaye),plus enracinés que jamais dans leur dynamique victorieuse d’alliance politique.
Les opposants, pendant ce temps, continuent de se déchirer ,faute d’entente véritable, de programmes crédibles et, surtout de leaders dignes de ce nom.
Ousmane Sonko qui avait réussi à terroriser les uns et les autres, est réduit au silence, condamné par la justice et emprisonné.
Son parti est dissout ,ses lieutenants écroués ,ses moyens de propagande cadenassés.
Aucun parti d’opposition n’émerge : khalifa Sall n’est plus que l’ombre de lui-même, Karim Wade reste énigmatique ,les autres candidats fantomatiques et les politologues et rares journalistes partisans, en désespoir de réinventer des scénarios crédibles pour prophétiser une « implosion de BBY ».
La réalité est qu’il n’y a pas d’implosion de BBY, qui reste en pole position ,avec son candidat Amadou Ba, pour la présidentielle du 25 février 2024.
Evidemment ,rien n’est encore joué, car il y a d’autres comploteurs et intrigants qui continuent d’agir dans l’ombre.
Mais ,leurs plans sont voués à l’échec ,tant que BBY restera uni. Une unité que dicte le réalisme politique et l’impératif catégorique de préserver et de faire fructifier, l’héritage immense de Macky Sall,à la fois politique ,économique et social.
Le défi est de taille ,mais il peut être relevé, à condition que le candidat se focalise sur la conquête de l’électorat populaire dans le monde rural ,les banlieues, en suivant la boussole de la carte électorale.
Il est grand temps d’organiser des tournées ,dans tout le pays, tout en continuant le travail gouvernemental.
BBY a des atouts uniques en main, il reste l’organisation de sa campagne et la priorité qui doit être donnée aux électeurs inscrits et qui ont entre leurs mains leur carte d’électeur.
Ce sont ceux-là,qui pourront voter ou rester chez eux.
Les mobiliser pendant la campagne ,jusqu’au jour du vote pour ,comme le disent les Américains : « to get the vote out » (favoriser leur déplacement dans les bureaux de vote pour qu’ils accomplissent leur devoir civique).
BBY a du travail à faire et il n’y a plus de temps à perdre.