Le Sénégal face au terrorisme

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❒ Par Mouhamadou M. DIA

Les arrestations qui se multiplient concertant les criminels qui ont incendié un bus Tata, le 1 er août 2023,
sont les bienvenues et témoignent de l’efficacité des
policiers et autres FDS (forces de défense et de sécurité).
Elles permettent de déférer devant la justice ces assassins
qui ont abrégé la vie de deux sœurs, à la fleur de l’âge,
carbonisées dans un véhicule, transformé en bûcher.
Cinq (5) personnes sont déjà sous les verrous et une sixième
localisée au Nicaragua.
Ces terroristes rejoignent en prison les membres de « la
force spéciale » qui avaient jeté des cocktail Molotov (modus
operandi utilisé par les assassins du bus Tata) sur des objectifs stratégiques, comme les
centrales électriques et qui avaient aussi confectionné des herses pour paralyser les
voitures des FDS.
D’autres terroristes ont été cueillis avant de pouvoir passer à l’acte.
Tous ces gens-là ont en commun une affiliation politique spécifique et le leader identifié
par les autorités judiciaires qui l’ont accusé, entre autres, « d’association de malfaiteurs
en lien avec une entreprise terroriste ».
Ce « leader » s’appelle Ousmane Sonko, arrêté et placé
en mandat de dépôt par le procureur de la république,
le 28 juillet 2023.
Le procureur Abdou Karim Diop avait aussi, à l’occasion,
énuméré plusieurs affaires concernant ce même Ousmane Sonko : celle du « commando », des « forces spéciales » et du « combat final ».
Lequel opposant avait appelé ses partisans à aller «
déloger le président de la République (démocratiquement élu) du Palais et à le trainer dans la rue et lui
faire subir le même traitement que l’ex-président libérien, Samuel Do (qui avait été découpé en morceaux,
en direct, sur les médias).
Voilà la réalité des faits qu’il urge d’examiner, pour se féliciter de l’action des FDS et de
la justice qui a permis de faire échec aux terroristes.
Mais, ce succès doit aussi réveiller les consciences et dessiller les yeux de ceux qui
continuent de « vénérer » Sonko.
Le danger qu’il représentait est mortel pour le Sénégal, car il était prêt à s’acoquiner avec
les pires ennemis de la démocratie que sont les terroristes, dans un pays entouré par une

Lequel opposant avait appelé ses
partisans à aller « déloger le président
de la République (démocratiquement
élu) du Palais et à le trainer dans la rue
et lui faire subir le même traitement que
l’ex-président libérien, Samuel Do (qui
avait été découpé en morceaux, en
direct, sur les médias).

La vigilance s’impose, à tous les niveaux de l’Etat de Droit, pour
débusquer tous les terroristes affiliés ou non, radicalisés (ou
dormants) ou pas, qui pourraient passer à l’acte.
La campagne électorale qui va démarrer doit être sécurisée,
jusqu’au bout, pour faire échec à toutes les tentatives de
sabotage.

ceinture de feu qui brûle le Mali, et un peu plus loin le Burkina, le Niger et le Nigéria.
L’élection présidentielle du 25 février 2024 aura aussi pour enjeu de choisir un chef de
l’Etat capable de protéger le Sénégal, en renforçant les moyens des FDS, et en mobilisant
le peuple dans ce combat vital pour la sauvegarde des biens et de la tranquillité des citoyens.
Le Sénégal a des ennemis de l’intérieur qui sont certainement en contact avec ceux qui
font la même sale besogne criminelle, ailleurs.
D’ailleurs des voix bizarres se mêlent beaucoup des affaires politiques sénégalaises
Pour quoi ?
Une autre question est de savoir pourquoi, lorsque Sonko a fait ses déclarations qui
tombent sous le coup de la loi, personne dans son camp et les soi-disant intellectuels
d’ici et de la Diaspora, n’ont pipé mot ?
Par lâcheté !
C’est bien cette lâcheté maquillée en vénération, soutien absolu, qu’il est indispensable
de combattre, avec fermeté.
Le placement en mandat de dépôt de Sonko est salutaire et a brisé l’élan nocif de ses
partisans.
Mais la partie n’est pas encore, totalement gagnée.
La vigilance s’impose, à tous les niveaux de l’Etat de Droit, pour débusquer tous les
terroristes affiliés ou non, radicalisés (ou dormants) ou pas, qui pourraient passer à l’acte.
La campagne électorale qui va démarrer doit être sécurisée, jusqu’au bout, pour faire
échec à toutes les tentatives de sabotage.
C’est un défi à relever et c’est vital pour la démocratie sénégalaise.
Le danger terroriste exige une vigilance de tous les instants, avec la sensibilisation des
populations, sur toute l’étendue du territoire national.
La compétition électorale libre et démocratique n’empêche pas de collaborer avec les
FDS, pour garantir la sécurité nationale et la paix pour que les citoyens puissent vaquer
à leurs occupations et, le jour du vote, aller dans les lieux dédiés et rendre le verdict des
urnes.
Préserver l’exception sénégalaise est un devoir citoyen et patriotique ; tout comme l’est
la dénonciation des terroristes et des ennemis de la nation.
Les terroristes sont bien à l’intérieur du pays et constituent une menace terrifiante

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