Grève de la faim et maladie imaginaire sont les deux tableaux sur lesquels joue Ousmane Sonko ,depuis qu’il est derrière les barreaux, le 28 juillet.
Il y a environ deux semaines, voire plus ,qu’il annonçait une nouvelle « grève de la faim ».
Si, véritablement il avait arrêté de s’alimenter et de boire ,il serait retourné en réanimation. Au moins !
Mais silence total ! Et, pour détourner l’attention sur cette « fausse grève de la faim »,des feux et contre-feux sont allumés sur les fiches pour le recueil des parrainages.
Ses avocats et affidés ne parlent plus que de cela, subissant déconvenues sur déconvenues.
Pourtant le communiqué de la DGE ( Direction générale des élections), est d’une limpidité absolue : elle ne peut délivrer des fiches de parrainages à quelqu’un qui est rayé des listes électorales.
Les membres sortants de la CENA (Commission électorale nationale autonome), qui ont adressé une demande farfelue à la DGE ,ont obtenu une réponse cinglante.
Et, ont débarrassé le plancher, suite au décret présidentiel qui a consacré la fin officielle de leur mandature, après une rallonge circonstancielle d’au moins 2 mois.
Maintenant c’est le retour de la Cour suprême, (qui s’est déjà prononcée, au début de cette fausse affaire) et le délibéré du 17 novembre de la Cour de justice de la CEDEAO (dont les jugements n’ont jamais été pris en considération ,ni au Sénégal, ni en Côte d’Ivoire, entre autres Etats), que les scénaristes de la pièce : « le malade imaginaire des Tropiques » ,attendent. Ou font semblant d’attendre.
Cette manipulation fait oublier la fausse grève de la faim qui sera « rallumée »,dès que Sonko va constater qu’il n’a plus aucune autre carte malicieuse à jouer.
Alors, il en reviendra au chantage de la grève de la faim,pour attirer l’attention et faire le buzz.
Mais le prisonnier de Sébikotane est un très mauvais acteur à qui ,seuls ses affidés arrivent à damer le pion.
Ceux qui ont ameuté le monde entier : « Sonko a 7% de chance de survie, il ne nous a pas reconnus ,alors qu’ils ne l’ont même pas vu à l’hôpital.
Les salles de réanimation ne sont pas ouvertes aux visiteurs !
Le cirque a vraiment trop duré et c’est la faute des médias partisans, nationaux et internationaux.
Et des journalistes lâches qui n’osent toujours pas critiquer Sonko, même se poser des questions sur sa grève de la faim…sans fin.
Peut-il rester 20 jours sans manger, ni boire ? Non !
Il finirait en réanimation et le curieux est que ,depuis son annonce de sa nouvelle grève de la faim, aucune nouvelle séquence de réanimation et d’évacuation n’est signalée.
Sonko n’est pas un superman, comme ses problèmes de santé récurrents l’ont démontré.
Tout a commencé avec Sweet Beauté, avec un mal de dos imaginaire ,le liquide aspergé « toujours en analyse de laboratoire », dans un pays mystérieux ,les soins à la clinique Suma etc.
C’est lamentable !