Curieux déplacement ,dans la capitale sénégalaise que celui de Abdelhadi Lajhouj, »ministre des Affaires. Étrangères Libyen »,gouvernement non reconnu par la communauté internationale.
Venu du Maroc ,il a été reçu par le maire de Dakar ,Barthélémy Dias, le 2 janvier.
L’audience sollicitée auprès du Premier ministre du Sénégal ,n’a pas prospéré.
L’étonnant est que cette visite ,en catimini, s’est faite sans que l’Ambassade de Libye ,à Dakar ne soit informée. Ce qui déroge aux règles diplomatiques les plus élémentaires.
Même si, M. Lahouj est à la tête d’un gouvernement non reconnu par la communauté internationale.
Le seul gouvernement reconnu est celui dirigé par Abdel Hamid Dbeibah qui réside à Tripoli, la capitale du pays.
La question est de savoir qui a organisé cette visite et à quelle fin ?
En effet les relations bilatérales entre Dakar et Tripoli sont au beau fixe.
L’unité de la Libye est un objectif poursuivi par toute la communauté internationale, avec des efforts soutenus de l’union africaine qui a désigné le président congolais, Denis Sassou Ngesso ,président du comité de haut niveau sur la Libye.
Un autre sujet d’interrogation concerne le choix de Dakar, en cette période pré-électorale où les officiels avaient d’autres préoccupations.
Il ne faut pas exclure la main d’activistes et autres rentiers du lobbysme effréné.
En tous les cas, la visite de Lahouj a été un fiasco, car il n’était pas attendu et le moment était, pour le moins mal choisi.
Si le but de l’intrus était d’essayer de semer la confusion, il a lamentablement échoué ;
A l’évidence, ce n’est pas demain la veille d’un prochain déplacement vers Dakar.
Dakar, l’une des capitales mondiales de la diplomatie, est un endroit mal choisi pour mener des activités fractionnistes.
